Dieu en grammaire comme dans le reste
Par Zabou le jeudi, mai 30 2013, 19:22 - Lien permanent
Je me dis souvent qu’il faudrait savoir Le dire,
Malgré nos manques, nos imperfections, nos achoppements devant Lui ;
Qu’il faudrait certes savoir Le clamer, Le proclamer, L’annoncer,
Avec des grands et beaux mots qui sonnent juste et vrai ;
Mais encore plus Le laisser transparaître en nos mots à nous,
Les choisir, tous, pour qu’ils disent à chacun
« Tu sais … - ou peut-être tu ne le sais pas -
… mais tu es aimé » !
Il faudrait encore et surtout laisser nos mots se convertir, s’adoucir,
Enlever toute moquerie, toute parole tueuse,
Pour qu’ils disent sans forcément l’expliciter,
Qu’Il y a un Amour qui les attend, là, tout le temps.
Il faudrait Le laisser se glisser en nos mots,
Lui laisser être le Verbe de nos phrases,
Pivot de celles-ci, comme de nos vies.