Zabou the terrible

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Mot-clé - Divertissement

Fil des billets - Fil des commentaires

vendredi, octobre 31 2008

L'insoutenable légèreté de lettres

 
 
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle,
Quand les métamorphoses vous laissent de marbre,
Quand les premiers frimas engourdissent votre carcasse pe(n)sante,
 
Il est bon de se piquer d'un peu de légèreté,
 
 

jeudi, octobre 30 2008

Petit lexique du masterant sorbonnard

 
 
 

Bibliothèque : la tanière du masterant et de ses aînés thésards. Il y vit et la repousse tout à la fois, dans une relation complexe, faite d’amour et de haine. Lieu de sapience, lieu silencieux et sacré, la bibliothèque est aussi le lieu où il souffre, par ses yeux déchiffrant de minuscules notes de bas de page, par ses jambes qui en ont marre d’être ainsi repliées, par son dos qui n’aime pas le dossier en bois de la chaise trop longtemps, par son esprit qui divague parfois au loin… O bibliothèque… !!!!

Communication : 1. Tout change de nom. Mutatis mutandis, il s’agit d’un exposé d’étudiant plus érudit, plus long,  plus classe, fait généralement par de vénérables professeurs (loués soient leurs noms !) ou leurs thésards dans lequel le délai imposé par le maître de jeu (comprendre le directeur de la séance) n’est jamais respecté.

Ex : « Je vous donne 25 min ? » « oui, ça ira ». 30 minutes après se tournant vers le Mdj : « mais je suis peut-être en train d’abuser…. » « Encore 5 min ? ». 10 bonnes minutes plus tard, la communication prend fin… mais il reste les questions (voir ci-dessous) ! Ah, quand on est passionné…

2. Il est d’usage d’applaudir après une communication : l’histoire ne dit pas si l’on a droit à un bis en cas d’applaudissements particulièrement nourris.

Compte-rendu : Nouvel exercice auquel le masterant doit se rompre. « Vous me ferez un compte-rendu… ». Certes. Mais personne n’a jugé bon de lui expliquer ce qu’il doit exactement y faire. Alors, il inventera et priera très fort pour que cela passe.

Directeur : Professeur auquel le masterant a prêté allégeance, devenu donc de ce fait « son directeur ». Dans le fond, le masterant connaît encore mal son directeur mais il ne peut s’empêcher d’en parler avec ses petits camarades de jeu et de l’admirer. Et chaque masterant d’admirer son directeur : c’est beau.

Horaires : non, impossibles à tenir : que diable, nous ne sommes pas des scientifiques ! Et la séance de 3 heures durera toujours 4. Normal.

Mémoire : chuuuuuut !

Professeur : Pour cette question, je ne peux que vous renvoyer à l’excellent travail synthétique de ma collègue Melle Maggy qui a payé d’elle-même pour écrire ce fabuleux comparatif « France/Ecosse », qui ne permet au final que de mieux comprendre ce qu’est un professeur de la Sorbonne. Un vrai.  

Questions : Après les communications, ecce rogationum tempus ! Et là, le masterant, stupéfait, voit se lever des mains de profs. Pas toujours pour des questions, plutôt pour des précisions sur les liens à faire avec telle œuvre, ou tel auteur, comme ça, de tête, sans notes. Le masterant se dit qu’un jour, lui aussi, il aura la classe.

Table ronde : « J’ai eu l’idée d’une table ronde. » : ah, Kaamelott ?

Des gens proposent des « communications » (voir ci-dessus) plus courtes mais je n’ai pas encore réussi à constater d’autres différences : peut-être est-ce parce qu’il est délicat de monter une table ronde au 3ème étage de la Sorbonne ? Surtout dans un amphithéâtre ?

A suivre.

 

dimanche, octobre 19 2008

J'ai reçu un mail

 
J'ai reçu un drôle de mail d'une de mes jeunes....
 
Le 5 Décembre la france entière sèche les cours, objectifs : 'Les écoles vide' !!! Fait passer le message a tous tes contactes.
 
 
.... mais, au fond, je ne sais pas s'il est drôle.
 

samedi, octobre 4 2008

Dur, dur de travailler à la maison !

 
 
 Coucou !
 
 
Et dire que l'auteur de ces pitreries est aussi celui de mes jours ! Grenouille
 

jeudi, septembre 25 2008

Ca m'casse les c...

 
      Ce blog gagne ces temps-ci en vulgarité -je le constate et cela me navre-, à l'occasion d'une récente étude approfondie des liens entre postérieur et chance, termes synonymes lors d'un grand événement. Or, du postérieur à l'antérieur, certains n'hésitent pas à franchir le pas comme nous pouvons le constater au gré de balades en France, pour le plus grand plaisir, hélas, hélas des voyeurs gourmands. Au-delà de tout terme fruité réservé au seul pape, nous découvrons donc pour le plaisir des passants, des affiches très (trop ?) explicites, d'une crudité à faire frémir :  
 
 
 
 
 
 
       Que faire ? Je l'ignore mais, de mon côté, n'écoutant que mon coeur, j'ai participé au sauvetage :
 
 

mardi, septembre 16 2008

Sortez couverts !

 
 
"Un premier lieu essentiel d'apprentissage de l'espérance est la prière."
 
Cette parole de Benoît XVI est belle,
mais troublante quand elle figure...
 ... sur un poncho !
 
 

lundi, septembre 15 2008

Ins(a)tané msn !

 

Maggy  dit :

quelle formule de respect utilises-tu à la fin des mots doux que t'envoies à ton prof ??

Zabou :) dit :

Gros poutoussssssssss

 
J'aime donner des conseils pertinents aux p'tits jeunes. Chaud
 
 

mardi, septembre 2 2008

"Par coeuuur !" ou des conceptions pédagogiques offertes par un stylo

 
 
Le coeur ou la réflexion ?
La lettre ou l'esprit ?
 
Et si, les deux, réunis, .... ?
 
 

jeudi, août 28 2008

Cherchez... et vous trouverez ?

 
Et Dieu dit : "Tu feras de la recherche ma fille"
 
 
Alors, certes, je ne rentre qu'en master, et de littérature qui plus est, mais je trouve ce lien bien réjouissant :
 
 
Enjoy ! Clin d'oeil
 

samedi, août 2 2008

Z'avez dit Sorbonne ?

 
             Il paraît que, quand on étudie à la Sorbonne, tout notre être s'en ressent et qu'il devient facile de coller une étiquette à valeur péjorative ou méliorative selon les personnes : "Sorbonnard(e) !!!" C'est peut-être vrai, je l'ignore même s'il existe de fait une certaine contagion. Mais notre université fait aussi tout pour se dinstinguer et garder son prestige qui lui vient des fonds des âges. Sérieux ? Oui, promis.
 
             Ainsi, désoeuvrée par les vacances (enfin, euh, non), j'ai récemment découvert la page d'erreur 404 de ma chère université. Alors, alors ? Tout un poème ! Comme vous pourrez le constater ici par exemple, non content d'être accueilli par une superbe voiture, vous retrouverez nos chers tics universitaires ! Je cite :
 
"D'ailleurs, http://www.ietf.org/rfc/rfc2616.txt?number=2616 (HTTP/1.1) nous dit :"
 
Et, plus loin, un mépris microsoftien affirmé :
"et comme le texte de cette page fait plus de 512 caractères, exploseur l'affichera au lieu de son propre baratin..."
 
Ce qui nous vaut peut-être cette considération infiniment puissante (et étrangement perspicace ?) de la part de l'étranger :
 
Vite ! Où est passé mon bonnet d'âne ?
 

lundi, juin 9 2008

La philo vue par les philosophes

 
Hier n'était pas le bon jour pour la promenade dominicale alors c'est aujourd'hui lundi que je vous la propose sur le blog suivant :
 
 
(ok, ce n'est pas toujours du meilleur goût mais qu'importe ! Tire la langue)
 
 

dimanche, juin 1 2008

Mâster Plûton


Une fidèle lectrice de ce blog vient souvent ici me conspuer et m'agonir d'insultes  à tendance médiéviste qu'elle seule parvient à comprendre à l'aide d'un casque transmetteur d'ondes médiévales, surnommé rourou pour la douceur de son roucoulement. A chaque missive qu'elle ose écrire, moi innocente Zabou, je tremble... pourquoi tant de haine ?
 
Ma curiosité -qui me perdra, on le sait- m'a menée loin dans les chemins de l'investigation quasi-scientifique et je sais désormais que tout son mal tient en un mot un seul : Sorbonnarde. Pas à moitié comme le misérable vermiceau que je suis mais bien de façon plénière.
 
Risquant sans doute ma vie, je suis allée l'interviewer sur ses projets de master de l'an prochain. Ses réponses, édifiantes, méritaient bien publication sur mon blog : c'est désormais chose faite.
 
     
 
A vous la Sorbonne !
 

lundi, mai 19 2008

Mus(s)elable ?

 
Musset.
 
Ta muse
T'amuse
Mais ta muse
M'use.
 
Compris ?
 

mercredi, mai 14 2008

Et la paresse ?

 
       Voilà, c'est dit, notre professeur de lexicologie a cafté hier et nous a révélé un grand secret, sans doute le plus grand de toute cette année :
 
Surpris "le travail est une torture." Surpris
 
       Hérésie ? Non, étymologiquement, travail vient de tripalium. Ca ne vous avance guère me direz-vous. Eh bien, si. Le tripalium était un pal avec 3 pointes, torture (on ne s'en doutait pas) servant à punir les esclaves rebelles...
 
... et là me vinrent des envies de fainéantise.
 
 

vendredi, avril 4 2008

C'est la teuf !

 
         Mais carrément c'est la teuf le 4 avril ! N'me dites-pas que vous ignorez pourquoi tout de même !
 
St Isidore de Séville, ça ne vous dit rien ?
 
Et pourtant, si vous arrivez jusqu'ici, vous devriez le connaître puisqu'il est votre... saint patron !
 
Isidore de Séville
 
Un court extrait de sa biographie, pris sur Nominis :
 
" Isidore se nourrit, se gave, des livres dont regorge la bibliothèque fraternelle.
En 599, à la mort de Léandre, Isidore lui succède comme évêque de Séville.
Il présidera des conciles et travaillera à la conversion des Goths à la vraie foi. Son "Histoire des Goths" nous est très utile car, sans elle, nous ne saurions presque rien des Goths et des Vandales.
Tout en gouvernant avec un grand dévouement son diocèse, il écrit sans relâche. Toutes les richesses de la culture classique qui ont enchanté sa jeunesse, il les sent menacées par les invasions barbares. Or ce sont des trésors qui peuvent être utiles pour une meilleure compréhension des Ecritures.
Il rédige donc de très nombreux ouvrages, dont le plus connu les Etymologies (de l'origine des choses) est une encyclopédie qui transmettra aux siècles suivants l'essentiel de la culture antique. C'est à lui, avant les Arabes, que l'Occident doit sa connaissance d'Aristote. Ce sera une des bases des études en Occident jusqu'à l'époque de la Renaissance.
Il occupera le siège épiscopal de Séville durant quarante ans, y fonda de grands collèges et influença les conseils royaux.
Il meurt dans sa cathédrale, étendu sur le sol, tout en continuant de parler à l'assistance."
 
Alors, saint Patron de l'internet, des internautes... et des bloggueurs (parfois si bavards que vous), ora pro nobis !
 
 

samedi, mars 15 2008

Cuisine jésuite

 
         Quand une pressante interrogation existentielle vous tenaille -vous savez dans le genre question obsédante pour de vrai quoi- tandis que vous dînez chez vos amis jésuites, n'hésitez pas à la formuler à voix haute ! L'un d'entre eux trouvera obligatoirement moyen de vous répondre d'une manière digne d'Ignace... (ce qui n'est pas peu dire !) 
 
        Vous ne me croyez pas ? J'ai fait le test ce soir car une question agaçait mon esprit à table alors que je m'efforçais de suivre une passionnante discussion sur Hobbes. En fait je pensais à... oui... oui, je vais vous l'avouer mais c'est honteux : je pensais au temps qu'il ferait demain. Et j'espèrais que le soleil brillerait ou tout au moins que le pluviomètre resterait bloqué sur zéro. L'un de mes voisins s'avisant soudain de mon douloureux questionnement prit alors un air de confidence à la limite de la conspiration pour me donner la recette suivante :
 
Parapluie
 
«Je vais t'apprendre la formule imparable pour obtenir qu'il ne pleuve pas.
Tu prends une statue de St Ignace et tu la mets juste à l'endroit où se termine la gouttière en lui disant :
"Maintenant, tu sais ce qu'il te reste à faire". »
 
Parapluie
 
Merci du tuyau.
 
 

mardi, mars 11 2008

Quizz littéraire !

 
Parce que cela faisait longtemps, parce que cela vous manquait (oui, je le sais), voilà pour vous, amis lecteurs, un nouveau quizz littéraire. Je ne me suis pas moquée de vous : c'est pour une fois un extrait conséquent et non une poésie ou une simple citation. Comme à l'habitude, les moteurs de recherche sont interdits car ils ôteraient tout intérêt à la recherche... d'ailleurs, que faut-il trouver ?
 
L'AUTEUR
LE TITRE
Et, si possible,
POURQUOI CE TEXTE EST-IL IMPORTANT DANS L'HISTOIRE DE LA THEORIE LITTERAIRE ?
 
Vous ne savez pas ? Qu'importe, tentez tout de même votre chance Clin d'oeil
 
    "C'est dans le détail du style, surtout, que vous pourrez juger la manière polie dont on s'ennuie si parfaitement aujoud'hui. Je ne crois pas qu'un étranger puisse facilement arriver à comprendre à quel degré de faux étaient parvenus quelques versificateurs pour la scène, je ne veux pas dire poètes. Pour vous en donner quelques exemples entre cent mille, quand on voulait dire des espions, on disait comme Ducis :
 
Ces mortels dont l'Etat gage la vigilance.
 
    Vous sentez qu'une extrême politesse envers la corporation des espions a pu seule donner naissance à une périphrase aussi élégante, et que ceux de ces mortels qui, d'aventure, se trouvaient alors dans la salle en étaient assurément reconnaissants. Style naturel d'ailleurs ; car ne concevez-vous pas facilement qu'un roi, au lieu de faire dire tout simplement au ministre de la police : Vous enverrez cent espions à la frontière dise : Seigneur, vous enverrez cent mortels dont l'Etat gage la vigilance ? Voilà qui est noble, poli et harmonieux. [...]
 
    Croiriez-vous, par exemple, vous, Anglais ! vous qui savez quels mots se disent dans les tragédies de Shakespeare, que la muse tragique française ou Melpomène a été 98 ans avant de se décider à dire tout haut : un mouchoir, elle qui disait chien et éponge très franchement ? Voici les degrés par lesquels elle a passé avec une pruderie et un embarras assez plaisants. [...]
 
    Enfin, on rit de cette pruderie, Dieu soit loué ! le poète pourra suivre son inspiration aussi librement dans la prose, et parcourir sans obstacle l'échelle entière de ses idées sans craindre de sentir les degrés manquer sous lui. Nous ne sommes pas assez heureux pour mêler dans la même scène la prose aux vers blancs et aux vers rimés : vous avez en Angleterre ces trois octaves à parcourir, et elles ont entre elles une harmonie qui ne peut s'établir en français. Il fallait pour les traduire détendre le vers alexandrin jusqu'à la négligence la plus familière (le récitatif), puis le remonter jusqu'au lyrisme le plus haut (le chant), c'est ce que j'ai tenté. La prose, lorsqu'elle traduit les passages épiques, a un défaut bien grand, et visible surtout sur la scène, c'est de paraître tout à coup boursouflée, guindée et mélodramatique, tandis que le vers, plus élastique, se ploie à toutes les formes : lorsqu'il vole, on ne s'en étonne pas, car lorsqu'il marche, on sent qu'il a des ailes."
 
 
Un indice ? Texte écrit entre 1800 et 2000.
 

jeudi, février 28 2008

Carême 2008 : Retourne ton coeur !

 
 
Retourne ton coeur !
(et ton écran !)
 

vendredi, janvier 18 2008

Le drame de ma vie

 
        Hier soir, mon filleul de meilleur ami s'est... pris pour moi ! Dans un délire du (ou pas) à ses révisions ingénieuses (ah ah ah quel jeu de mots exceptionnel ! ), il a pondu un texte où il parle de mon chat. Ce texte m'étant dédicacé [via msn, certes], je ne résiste pas au plaisir de vous en livrer un court extrait comprenant le début et la chute de cette admirable tentative félinophile et explicative du plus grand drame de ma vie. (Avis aux papolâtres, pas la peine de râler contre moi, je n'y suis pour rien !).
 

"Mon chat.

Mon chat est un chat mondain. Je ne sais plus quoi en faire, tant cela devient insupportable.

Rendez-vous compte : il suffit qu’une personne étrangère à la maisonnée franchisse le seuil de l’habitat pour que Madame Minette se l’accapare. Câlins, ronronnements, miaulements, yeux doux : en une minute, MON invité devient la propriété du chat !

[...]

Et moi ? Et moi ? Je peux parler avec aisance et emphase, de Baudelaire, Huysmans, même de l’infâme Ratzinger, on me regardera toujours avec un sourire teinté d’ironie dans lequel je ne pourrai voir que de la compassion pour le plus grand échec de ma vie :

Oui, mon chat est plus intéressant que moi."

Minette dans toute sa splendeur

Merci Arnaud Clin d'oeil

 

samedi, décembre 1 2007

Pour commencer le mois : quizz littéraire !

 
 
"Je suis incapable du culte des légumes sanctifiés"
 
 
 
Ca tombe bien, moi non plus ! Du moins, je crois ? Clin d'oeil
Mais qui a donc écrit cette phrase ?
 
Google interdit !
 

- page 6 de 7 -