Que vos urnes recèlent un éternel printemps, ô vous qui voulûtes que vos
enfants respectassent dans un maître la sainte autorité du père, ou
regardassent un maître comme un père dont ils tiennent non la vie du corps,
mais celle de l’esprit »
C’est le deuxième mémoire que je
rédige. Il est certes fort différent du premier dans son principe mais je
devrais être rodée, avoir acquis une certaine habitude de l’exercice. Pourtant,
il m’est difficile de parvenir à griffonner quelques mots sur la page blanche
devant moi. Le jour, comme la nuit, la nuit, comme le jour…
Mais "peut-être", n'est-ce finalement pas, aussi, sans doute, un bon mot pour commencer cette année et lui laisser le temps de s'épanouir dans toutes ses dimensions ?
Je ne sais pas comment j’en suis arrivée là
mais cette année, j’apprends à éditer des textes. Et surtout, j’en ai un que j’édite,
moi, Zabou, tout au long de l’année. Même que c’est un manuscrit et que c’est
tout de même super émouvant (et j’assume !) de travailler sur le texte d’un
auteur qu’on aime.
À quoi ça sert ? La question est toujours
la même et je m’use à n’y jamais répondre : l’(in)utilité, la beauté, le « mieux marcher »,
tout ça, tout ça… c’est la question que l’on pose sans cesse à la littérature
elle-même. Mais le « pourquoi ? », le pourquoi je fais ça, c’est
ce que j’apprends, jour après jour, à travers les aridités inhérentes à l’édition
de texte à découvrir.
Éditer, c’est se constituer en héritier.
Éditer, c’est aussi donner à son tour un
texte à lire : c’est donc apprendre à lire pour mieux faire lire.
Éditer, c’est tenter la fidélité au texte
venu du passé tout en lui donnant vie dans le présent. C’est une grosse
responsabilité, jamais gagnée.
Et l’on se dit, petit à petit, en découvrant
toute cette richesse de l’édition qui s'offre à qui songe à ce qu'il fait, que c’est
grâce à tous ces gens un peu fous mais souvent géniaux qui ont fait des
éditions dans le passé que l’on peut lire, aujourd'hui, tant de textes. Et l’on est fier de
participer à cette multitude anonyme, à sa micro-mesure de petit étudiant pas
vraiment savant, un peu tâche, mais drôlement content.
Délice du jour : une
cavalcade d’enfants entendue depuis l’amphi Richelieu en Sorbonne où l’on
glosait fort sérieusement. Indignation : le long de celui-ci, en plus !
Mais que faisaient-ils donc là, ces jeunes gens ?
Cataclop, cataclop, une course, quelques
cris, des rires.
La surprise passée, un souffle
passa : transfiguration.
Moment si bref, si doux et pourtant
si étrange. L’espace d’un instant, le cours cessa : les yeux se levèrent,
le digne professeur toujours si résolument stoïque perdit sa contenance.
Fugacité des sourires de ceux qui
apprennent, parfois, à ne pas se prendre trop au sérieux.
On pourra lire la première partie de ce lexique en suivant le lien ici.
Administration :
la simple mention de ce mot fait désormais éclater de rire le masterant
enfin inscrit en M2. Essayez pour voir !
Agrégatif : Ancien
masterant s’étant engagé dans la voie de la perdition. Tout bon masterant en
connaît quelques-uns et contemple avec peur leurs cernes grandissants, tout en
essayant de les ramener vers un chemin plus paisible (i.e. le master 2 pour ceux qui ne l’ont pas). Jusqu’à ce qu’il
réalise que, lui aussi, l’an prochain… ARGHHHH !
Agrégation : mot
interdit. Voir aussi « thèse ».
ARGH : réaction du
masterant quand on prononce devant lui l’un ou l’autre des mots interdits.
Bibliographie : Sacro-sainte.
Aimée, ou pas. Détestée et préférée. Combien de pages, au fait ?
CAPES : circulez, y a
rien à voir, j’vous dis.
Peut-être, n. f. : solution pour
contourner le mot-qu-on-ne-doit-pas-prononcer-qui-commence-par-un-t. Ex :
Zabou pense peut-être à faire une peut-être et pousse Maggy à faire peut-être
une peut-être.
Primo-masterant /
Vétéro-masterant : appellations d’origine incontrôlée entre jeunots
effectuant un M1 et vieillards en cours de M2. L’étudiant en M2 aimera bien
impressionner le jeune M1 en lui racontant ses aventures : « Alors
là, tu vois, petit, c’est le cal qui s’est formé le jour où j’ai tapé 20 pages
de mon mémoire dans la même journée… ». Un vrai dur quoi.
Séminaire :
<rajout M2> Toujours des moments conceptuels mais le masterant y va avec
joie… ça lui évite de se retrouver en tête-à-tête avec son **mémoire** qui n’avance
pas, puis de voir les copains. Parfois, aussi, de trouver de bonnes idées tout en
se cultivant et, aussi, naturellement d’augmenter son culte à telle ou telle
divinité sorbonnarde.
Thèse : mot
interdit. Voir aussi « agrégation ». Voir également « peut-être ».
Il était une fois (et même plusieurs),
dans une immense ville d’une contrée pas si lointaine, une ancienne université
qui, chaque année, tentait de ramener en son sein ses petits étudiants
dispersés. Elle aimait retrouver ces petits-là, pas toujours très sérieux, pas
toujours respectueux de son vieil âge mais elle les aimait car, même dans leurs
révoltes, ils l’aimaient.
Seulement, voilà, depuis des dizaines
d’années, elle accueillait chez elle de sombres sbires : impuissante à les
repousser, elle faisait avec mais ils l’envahissaient de plus en plus, tant de
leur présence que d’innombrables papiers qu’elle avait peine à digérer. Et, son
grief principal était le châtiment qu’ils faisaient subir aux étudiants.
Quand ceux-ci étaient déjà des
habitués, que cela faisait déjà 4 ans qu’ils tétaient le lait de la sainte
Connaissance dans sa belle maison, ces tristes sires manipulaient dans leurs
laboratoires secrets les pires méthodes pour les décourager et les en chasser.
Et Dame Sorbonne pleurait, pleurait encore, pleurait beaucoup : ces
petits-là, elle les avait formés !
Cette année encore, les larmes
emplissaient ses yeux quand elle regardait ce qu’ils avaient inventé pour
complexifier l’accès aux inscriptions et particulièrement l’inscription en 5ème
année chez elle, sous prétexte que c’était sérieux. Un formulaire, couleur
soleil et en 3 exemplaires, à retirer seulement une fois que tout le jury s’était
réuni pour dire qu’ils avaient bien obtenu leur 4ème année avec plus
de 13 de moyenne et ce de manière officielle. Là, encore cela allait : il
suffisait ensuite de le faire remplir par le Maître que chacun s’était choisi
pour progresser un peu plus dans ses études.
Seulement ? Non, l’étudiant qui poursuivait sa route
s’apercevait, après avoir passé quelques matinées en quête de ses bulletins de
notes dans un service où l’informatique était en panne (même si le service de
littérature possédait les notes mais ne pouvait s’en servir) qu’il y avait d’autres
pièges. Une fois son formulaire jaune rempli et ses bulletins de notes en main
(3 tout de même : semestre 1, semestre 2 et délibération), fringuant,
pensant enfin y arriver, il arrive au service des « masters » qui lui
dit qu’il faut d’abord retirer un dossier de réinscription à la scolarité. L’étudiant
perd de sa bonne humeur d’un coup.
N’oubliez pas que toutes ces étapes se
font avec un temps d’attente important où le jeune étudiant est appelé à
attendre longtemps bloqué le long d’un mur. Bien sûr, à la scolarité, c’est
particulièrement le cas. Une fois qu’il a attendu, il arrive devant un guichet
où, plein d’espoir, il tend son formulaire citron et ses bulletins de notes :
- Non,
mais je n’en ai rien à faire moi de vos bulletins de notes !
- Je
voudrais simplement avoir enfin mon dossier de réinscription.
Un
rapide regard sur le formulaire jaune fit sourire d’une manière narquoise le
préposé au bureau :
- Ah,
non, ce n’est pas possible, il faut aussi la signature du responsable de la
mention, son avis, et le tampon de l’UFR avant d’obtenir votre dossier de
réinscription.
- Mais c’est
absurde ! Puisque l’on vérifiera mes différentes pièces avec mon dossier d’inscription
et que ce formulaire m’a déjà été délivré par l’UFR qui avait vérifié que j’avais
bien obtenu mon année précédente avec les notes suffisantes.
- Ce n’est
pas mon problème.
L’étudiant devient rageur et n’a personne contre qui se
retourner. Seule moi, Sorbonne maternelle, je le prends en pitié mais le pauvre
petit n’en sait rien et se dirige, passablement énervé, vers un autre service
de l’université qui, logiquement, vient de fermer. Le lendemain matin, la nuit
ayant porté conseil, c’est plus ser(e)in qu’il arrive et se positionne dans la
queue. Il tend son formulaire et on lui dit : « Bon, vous devriez
pouvoir venir le prendre à partir d’après-demain. J’espère ».
Et moi, la Sorbonne, rageuse, je pleure en regardant ces
petits si fatigués, pas encore inscrits, tremblants alors qu’ils s’inscrivent à
ce qui était autrefois le début d’un troisième cycle universitaire.
Certains se chargent si bien de l’écriture du pouvoir qu’on en oublie, tant par réaction que par paresse, le doux et profond pouvoir de l’écriture. Ce pouvoir qui, à travers fines pattes de mouches, ratures et pâtés, traverse les siècles et vient nous rejoindre, comme une lettre arrivée à destination, enfin. Joie, bonheur, profondeur de l’écriture manuscrite que l’on ne cessera jamais de clamer malgré ses imbéciles contempteurs qui ne savent y lire qu’une ridicule perte de temps.
Il y a une émotion indicible à prendre un manuscrit dans ses mains, tremblantes. L’écriture. Quelques traits seulement mais combien plus pour l’amateur de romans, pour l’ami à travers les âges de l’auteur, et puis, simplement, pour celui qui, un jour, un soir, a déjà peiné devant la page blanche, biffant, récrivant sans cesse, pestant contre sa plume si misérable. Et là, admirer un Grand.
Je suis tombée amoureuse de ces pages que je voyais pour la première fois, de ces lignes tracées par une plume qui m’est chère. Pourtant la question demeure et je ne sais encore si je travaillerai sur ce texte l’an prochain. Ce que je sais, c’est que je rends grâce pour l’émerveillement qui m'a saisie grâce à ce manuscrit, le premier que je touchais et lisais vraiment, qu'on me confiait sans crainte. Comme si une secrète complicité indéfectible se liait entre un certain J.-K. et moi, après tant d’années.
Le stress aidant, les premiers mots me furent difficiles, accrochés sans cesse puis, peu à peu, je pus développer mes idées :
Mon mémoire : pourquoi ?
Mon mémoire : comment ? Mes galères et ma démarche.
Mon mémoire : ça donne quoi ? Mes résultats.
Mon mémoire : ça tend vers quoi ?
Bref, c'était un peu mon-mémoire-centrique mais c'était la règle du jeu, aussi.
Puis c'était à mon directeur de parler... glups.
Euh non pas glups finalement.
Beaucoup de compliments... du "vous avez très bien travaillé toute l'année" à "vous aimez bien jouer avec les mots, cela se voit" (ah bon ? Pleins feux sur l'artifice, va!), pfiou ! Ca fait plaisir mais ça fait tout bizarre !
Du coup, une belle note, 18, qui me donne une non moins belle mention : je n'en reviens toujours pas... à moi, l'ancienne scientifique devenue lettreuse, c'est fou !
Puis on a causé...
M2 ? Eh oui M2.
C'est partiiiiiii
P.S. : on attendra tout de même tous les autres résultats pour dire que le M1 est fini et bien fini !
Le jeu consiste à parler 15 minutes à un niveau « méta » puis à répondre aux questions et à écouter les critiques sur son mémoire durant 15 autres minutes.
Peut-être (certainement) un poil suicidaire, je relève le défi !
Dans quelques heures désormais, je rendrai ce travail qui a occupé toute cette année. Satisfaite tout en sentant ses terribles limites : ce n’est encore qu’un travail de master 1, petit et maladroit.
Il est l’heure de le rendre, d’accepter que tout ne soit pas parfait, tout en se disant qu’on s’est battu pour faire de son mieux. Ne pas tomber dans le perfectionnisme tout en conservant un esprit méticuleux, soucieux de bien faire.
Il va être l’heure de le laisser tranquille, de le laisser…vivre sa vie en quelque sorte, à ce mémoire, à ces pages qui viennent de soi, de son esprit, de ses mains. Et c’est émouvant. Et j’aurai été profondément heureuse de le réaliser, malgré les heures sombres où la recherche se fait désespérément aride et l’enfantement si difficile.
Mais cette année, – faut-il le dire ? – aura été la pire de ma vie malgré toute la joie qu’elle m’a apportée. Durant un mois, j’ai été plongée dans le black-out complet, où je ne savais plus où me tourner. Plongée dans les larmes jusque dans ma prière mais vivante malgré tout, quand même. Certains d’entre vous savent pourquoi, d’autres non : il importe peu, ici n’est pas la place pour une histoire si intime.
Rien ne s’est foncièrement amélioré depuis et mon mémoire aura été lutte. Et je sais que je n’aurai jamais un « c’est bien » de celui dont je l’aurais espéré. Avant. Parce que cela me semblait normal. Il m’a fallu faire un deuil de tout cela et mon mémoire est devenu synonyme de lutte, est devenu encore plus synonyme de choix pleinement personnel, n’attendant même plus une quelconque reconnaissance des proches : il ne s’en est pas trouvé meilleur, il en a été purifié.
Dans les ténèbres, une seule chose était là qui m’a permis de vivre : cette formidable certitude de me savoir aimée par Dieu. Non pas de simples mots, mais une lumière, une flamme intérieure ardente, qui permettait de sourire et de vivre au-delà de la douleur. Seule, je me serais écroulée. Et cet Amour si fort, dans des ténèbres si noires, il m’était transmis par vous tous, mes frères en humanité. Alors, tout cela, c’était pour vous dire que ce mémoire « à moi », il était un peu le vôtre, aussi. Sans vous tous qui m’avez entourée, souri, écrit, croisée, hébergée, emmenée au cinoche, fait rire, sans vous que je ne connais pas mais que j’ai croisés d’un sourire lors de mes promenades parisiennes où je calmais mes nerfs, sans vous chanteurs des rues, sans vous sourires d’enfants, sans vous amis, sans vous tous, il ne serait pas là, à quelques heures de l’impression.
Il m’importe peu, au final, que ce mémoire soit raté ou réussi mais il est là et, de cela, je tenais à vous dire merci.
Nietzsche : ce n’est pas sans dessein intérieur que j’ai posté cette dernière citation. C’est qu’elle a fait « pouic-pouic » (copyright certains membres de la B-loge !) en moi quand nous en avons discuté en cours hier. Ce n’est pas que je me sente vraiment à rebours de la société, quelconque « intello maudite », loin de là, c’est qu’il est difficile, parfois, souvent, de se faire entendre quand on est une petite masterante obscure rédigeant son mémoire. D’expliquer ce qui est important pour moi dans une matière aussi inutile-inactuelle-futile-passionnante <rayez les mentions inutiles> que la littérature française.
Parce que j’en ai plus qu’assez que tout soit vu au prisme du profit immédiat, qu’il soit celui du diplôme à obtenir, ou celui plus subtil encore –et peut-être de ce fait plus perfide- du mémoire en lui-même. « Tu en es à autant de pages ? Sur 60 ? Oh, bientôt fini alors ! ». Au-delà de la simple précision que c’est « environ 60 » mais non 60, je ne puis plus supporter sans rien dire ces remarques, alors, voilà, je l’affirme : le nombre de pages, je m’en fous. Oui, je m’en fous. Et ne prenez pas ces airs de vierge effarouchée quand je vous le dis !
Oui, je serais heureuse (et un peu fière, oui, je l’admets aussi, même si ce n’est qu’un petit travail de rien du tout par rapport à ceux de nos maîtres) si ce mémoire me rapporte une note convenable et une moyenne en conséquence, je serais hypocrite de le nier, mais ce n’est absolument pas ce qui m’importe le plus. Du moment que je satisfais aux simples conditions pour continuer ma route à l’échelon supérieur, cela me suffit. Ce qui m’importe vraiment, c’est de faire un vrai mémoire, un petit travail de recherche à ma mesure, mon tout premier, et non une pseudo moitié de mémoire inintéressante et abêtissante, arrêtée dans son développement et sa réflexion parce que j’aurais enfin accompli le minimum syndical.
Un mémoire, en tout cas pour ma part, on y met de soi. D’ailleurs, en général, tout naît d’une question que l’on se pose face à un texte aimé. Comment supporter alors d’interrompre une réflexion parce que, hop fini, on balance tout ? Comment supporter de rendre quelque chose qui serait médiocre à nos yeux même ? Sans aucun sens du fini, de la réflexion, de relecture et de re-travail ? C’est une question d’honnêteté intellectuelle, avec soi-même d’abord, avant même de penser à celui qui subira la lecture de nos éventuels ubuesques délires. Il ne s’agit alors pas d’aller vite, de laisser courir les lettres à tout va le long des pages pour les remplir. Il s’agit d’aimer, passionnément.
Il s’agit d’arriver à la « philologie » que je considère dans son acception étymologique si noble et de la contempler d’une aussi belle façon que Nietzsche. De prendre le temps, simplement et consciencieusement, d’apprendre à lire et à « bien lire » dans ces terrains si mouvants de la connaissance : « lentement, avec profondeur, égards et précautions ». Pour, un jour, « bien » écrire ?
Plus je relis A vau-l'eau, plus je me dis que je pourrais jamais supporter un type aussi morne que Folantin sans rien faire : sincèrement, j'ai parfois envie de lui coller des baffes, des vraies, de fraternelles baffes, des claques salvatrices pour réveiller un tempérament aussi... aussi nul. Un nul, un rien, être rien du tout, ne rien désirer tout en désirant tout à la fois pour se plaindre sans cesse, c'est là tout son problème.
Il m'énerve, il m'énerve, mais il m'énerve parfois à un de ces points, si vous saviez !
« Il devinait d’ailleurs que leur possession ne comblerait pas ce trou d’ennui qui se creusait lentement, dans tout son être. — Hélas ! le goût des livres ne s’apprenait pas, et puis, en dehors des éditions épuisées que ses faibles ressources lui interdisaient d’acheter, M. Folantin n’avait guère de volumes à se procurer. Il n’aimait ni les romans de cape et d’épée, ni les romans d’aventure ; d’un autre côté, il abominait le bouillon de veau des Cherbuliez et des Feuillet ; il ne s’attachait qu’aux choses de la vie réelle ; aussi sa bibliothèque était restreinte, cinquante volumes en tout, qu’il savait par coeur. Et ce n'était pas l'un de ses moindres chagrins que cette disette de livres à lire ! »