vendredi, janvier 23 2009
Ivresse
Par Zabou le vendredi, janvier 23 2009, 23:24
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vendredi, janvier 23 2009
Par Zabou le vendredi, janvier 23 2009, 23:24
dimanche, janvier 18 2009
Par Zabou le dimanche, janvier 18 2009, 22:49
mardi, décembre 30 2008
Par Zabou le mardi, décembre 30 2008, 21:15
samedi, décembre 20 2008
Par Zabou le samedi, décembre 20 2008, 21:59
mercredi, décembre 10 2008
Par Zabou le mercredi, décembre 10 2008, 19:39
mardi, octobre 21 2008
Par Zabou le mardi, octobre 21 2008, 21:13
"Les livres sont notre mot de passe pour devenir plus que nous ne sommes. Leur capacité de produire cette transcendance a suscité, des discussions, des allégorisations et des déconstructions sans fin.
La rencontre avec le livre, comme avec l'homme ou la femme, qui va changer notre vie, souvent dans un instant de reconnaissance qui s'ignore, peut être pur hasard. Le texte qui nous convertira à une foi, nous ralliera à une idéologie, donnera à notre existence une fin et un critère, pouvait nous attendre au rayon des occasions, des livres défraîchis, des soldes. Il peut se trouver, poussiéreux et oublié, sur un rayon juste à côté du volume que nous cherchons. "
samedi, octobre 4 2008
Par Zabou le samedi, octobre 4 2008, 13:04
lundi, septembre 1 2008
Par Zabou le lundi, septembre 1 2008, 23:32
Chaque étudiant en lettres, ou même passionné de littérature, a déjà entendu cette question au moins une fois dans sa vie si ce n’est au quotidien qu’il doit la subir, pauvre martyr d’une matière dépréciée.
La force de l’habitude aidant, l’étudiant finit par en rire et trouve des réponses farfelues pour montrer à son interlocuteur qu’effectivement il ne sert à rien et n’en fait guère plus car, après tout, la littérature ne fait que servir la conception kantienne du Beau ou encore, ce qui revient au même, l’Art vu comme « finalité sans fin » (encore du Kant !). Cela ne sert peut-être au fond qu’à camoufler l’angoisse qui, parfois, nous étreint, quand l’itération des questions « pourquoi » ébranle notre confiance en nous-même.
La lecture d’un bon livre fait relever la tête et les traits retrouvent leur expression habituelle, enjouée, mais légèrement empreinte de défi et de distance ironique, pudeur de celui qui aime trop sa matière, chérie entre toutes.
Dans ce contexte, vous comprendrez que cette simple phrase lue sur un ouvrage « La littérature, pour quoi faire ? » fasse mouche et attire l’étudiant espérant y trouver de quoi fourbir ses armes contre ses détracteurs. Bien sûr, ce n’est pas tout à fait ce qu’il y trouve puisque l’ouvrage en question est la leçon inaugurale d’Antoine Compagnon au Collège de France. Dans des pages enlevées, pleines de délicieuse culture, l’auteur y clame avec force sa passion pour la littérature, lui, l’ancien polytechnicien. Et, s’il parcourt l’histoire, il sème surtout de multiples champs de réflexion possibles dans l’esprit de son lecteur. Parce que la littérature même ultra-ancienne n’est pas morte mais bien vivante.
Parce que la littérature, c’est bien.
Mais toi, "hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère",
Comme moi, jamais tu ne finiras de te la poser, cette perfide question,
et chaque jour te donnera une raison de plus de caresser, de tourner,
La douce page de soi(e).
En conclusion, nous pouvons dire que « finalement, c’est Eric le porc-épic qui avait raison ». (et ne me demandez pas pourquoi, cela reste et restera mystère)
mercredi, août 27 2008
Par Zabou le mercredi, août 27 2008, 18:19
samedi, août 16 2008
Par Zabou le samedi, août 16 2008, 11:21
"Je vous dirais à mon sujet que je suis un enfant du siècle, enfant de l'incroyance et du doute jusqu'à ce jour et le serai même (je le sais) jusqu'à la tombe. Que de souffrances effrayantes m'a coûtées et me coûte aujourd'hui cette soif de croire, qui est dans mon âme d'autant plus forte qu'il y a davantage en moi d'arguments contraires. Et cependant Dieu m'envoie parfois des instants où je suis parfaitement tranquille : dans ces instants j'aime et je trouve que les autres m'aiment, et c'est dans ces instants-là que je me suis composé un Credo dans lequel tout pour moi est clair et sacré. Ce Credo est simple, le voici : croire qu'il n'est rien de plus beau, plus profond, plus sympathique, plus raisonnable, plus viril et plus parfait que le Christ, et non seulement qu'il n'est rien, mais -je me le dis avec un amour jaloux- qu'il ne peut rien être. Bien plus, si quelqu'un me prouvait que le Christ est hors de la vérité, et qu'il fût réel que la vérité soit hors du Christ, je voudrais plutôt rester avec le Christ qu'avec la vérité."
Extrait d'une lettre particulière, Fédor Dostoïevski, 1854
lundi, juillet 7 2008
Par Zabou le lundi, juillet 7 2008, 19:45
samedi, juin 14 2008
Par Zabou le samedi, juin 14 2008, 12:20
jeudi, juin 12 2008
Par Zabou le jeudi, juin 12 2008, 20:51
Il ne s'agit nullement d'un simple phénomène de surface mais bien de quelque chose de plus profond, impliquant la part la plus intime du poète et, de là, tout l'être.
C'est bien autour de cette part intime que se situe le deuxième volet des réflexions de la critique. Madame de Staël parle en effet de recherche « en soi-même » puis d’ « enthousiasme », mot à considérer ici dans son acception étymologique grecque formée sur εν Θεος, c’est-à-dire en Dieu, et sur un verbe impliquant l’idée d’un mouvement passif : l’inspiration est alors considérée comme transport divin, trouvant sa source au cœur même du Poète. Le champ lexical du sacré et du religieux, voire du mystique, omniprésent dans ce texte se trouve ainsi expliqué, avec des expressions comme « odes religieuses », « foi vive », « abandon », « dieu », « harmonie céleste », « divinisé » ou encore « âme ». Mystique car le poète écoute un dieu qu’il trouve en lui-même, nourri qu’il est d’une « foi vive », à la façon d’un saint Augustin parlant de ce qu’il possède « de plus intime à lui-même que lui-même ». Madame de Staël se trouve ici à la croisée de l’histoire littéraire. Héritière de celle-ci, elle se situe dans la lignée de l’Antiquité où le lyrisme avait trait aux odes religieuses avant toute chose : elle utilise même les termes d’ « ode » et de « psaume », assurant par là son adéquation avec l’héritage des Anciens. Novatrice car elle se pose en initiatrice d’une conception du poète chère aux Romantiques : celle du Poète inspiré. Notion essentielle se retrouvant chez les auteurs du XXème siècle, comme par exemple chez Jaccottet dans « Le mot joie » du recueil A la lumière d’hiver : le titre déjà semble être un lointain écho à l’enthousiasme… Et l’on songe à une joie pleine, quasi-religieuse, d’autant plus à la lecture de ces mots : « il me venait d’une langue étrangère, ou morte. » renvoyant à une langue divinisée qui serait transcrite dans le poème. Cette idée de langue divine se retrouve également chez Eugène Guillevic où l’on remarque ces vers :
Je veux dire : ces moments
Quand tu ne sais pas qui parle,
Ni de quoi, ni dans quelle espèce de langue.
Langue qu’il convient de « déchiffrer » et ce, tout au long de sa vie assure-t-il plus loin. Le poète endosse alors un statut de prophète, percevant et accueillant cette langue divine. Cette certaine passivité se retrouve par l’usage de verbes de perceptions –principalement « écouter » et « entendre »- que cela soit chez Apollinaire, Reverdy, Jaccottet ou encore Guillevic, souvent dans des tournures impersonnelles.
Approche "tout enthousiasme" du "Poète inspiré" que je me permets toutefois de nuancer un peu plus loin, sans en nier l'importance :
Le poète est en réalité dans une quête permanente où activité et passivité de sa part doivent se rejoindre pour donner au lyrisme toute sa force dans la naissance d’un nouveau poème.
mardi, mars 11 2008
Par Zabou le mardi, mars 11 2008, 22:17
mardi, août 9 2005
Par Zabou le mardi, août 9 2005, 00:47
vendredi, juillet 29 2005
Par Zabou le vendredi, juillet 29 2005, 09:46
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