Zabou the terrible

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mercredi, octobre 31 2018

De l'air ! Du souffle !

 

Quand les portes se ferment pour se protéger des premiers frimas, les allergiques aux acariens préparent leur attirail, parés au rude combat de l’hiver, les microbestioles étant plutôt du genre féroce et aimant les intérieurs chaleureux. Dans la poche des allergiques traîne alors souvent ce qu’il faut si la crise s’aggravait et venait à dégénérer en asthme, maladie si néfaste à l’orthographe des élèves. 

 

Dans mon sac de vacances donc, par précaution, un inhalateur appelé airomir. Hier, en préparant mon sac, j’ai glissé juste à côté mon bréviaire et je me suis dit que ce n’était pas sans lien. 

 

Voici donc le bréviair-o-myrrhe, livre précieux, élargissant ta capacité à respirer le Souffle de Vie : 

https://ariege-catholique.fr/wp-content/uploads/6b5b503c-5c4e-4b7b-8a93-a7e4a909bfbe-1200.jpg

 

Présentation : des pages couvertes de Parole de Dieu, notamment des psaumes. 

 

Comment agit-il ? Que tu manques ou pas de Souffle, ce remède est pour toi ! Il améliore ta communication entre le Seigneur et te fait entrer dans la grande prière de l’Église. 

 

Comment doit-on utiliser ce remède ?  Attention, s’il s’agit simplement visiblement de tourner des pages, n’hésitez pas à vous reporter à la notice d’utilisation qui se trouve en début du tome 1, intitulée « PGLH » ou à consulter un ordo pour savoir dans quelle semaine « liturgique » vous vous trouvez. Ensuite, vous pourrez vous contenter de le lire, de le chuchoter, de le psalmodier, de le chanter à pleine voix à votre guise ! 

N.B. : ce remède a la spécificité d’être particulièrement approprié pour être partagé avec son voisin : utilisé, voire célébré, à plusieurs, il agit d’autant mieux ! 

 

Posologie : a minima 3 fois par jour (pour moi), plus si l’on peut. Ne pas hésiter à en user et à en abuser. Utilisable en toute saison. Usage régulier recommandé. 

 

Contre-indications : aucune. 

 

Effets primaires et secondaires 

  • Respiration +++ ! 
  • Non une accélération du rythme cardiaque mais bien une accélération de ton aptitude à aimer. 
  • Un élargissement progressif de ton cœur à la mesure de l’humanité, portée dans la prière d’intercession. 
  • Une régulation et un véritable élargissement de ta capacité respiratoire : ton rythme de prière devenant celui de l’Église entière, s’accroissant à travers les âges de la prière des psaumes priés par Jésus lui-même. 

 

 

mercredi, janvier 10 2018

Actualisation ?

;-) 

jeudi, novembre 23 2017

Traquons le refus de la soumission

 

A la suite d’une récente polémique autour de la nouvelle traduction du Notre Père et sans désir d’en rajouter mais seulement d’en sourire, je me suis simplement amusée à relever quelques « soumissions » ou « insoumissions » suspectes, susceptibles de questionner notre rapport à l’Islam. A vous d’en tirer les conclusions qui ne s'imposent pas ;-)

 

  • Sans doute la plus flagrante : La France insoumise. Non mais voilà, ça se pose là quoi. Insoumise….

 

  • « Soumettez-nous votre candidature » : on ne pense jamais assez à la portée religieuse de nos actes.

 

  • Gide est lui aussi entré dans cette problématique, citons un propos qui lui est attribué (mais dont je n’ai pas trouvé la source exacte) : « Le monde ne sera sauvé, s’il peut l’être, que par des insoumis ». Rappelons-nous que Gide était protestant… Coïncidence ? Je ne pense pas.

 

  • Un point très grave… Souvent il est de bon ton de s’indigner ou de sourire en entendant Éphésiens 5, 22 : « Femmes, soyez soumises à votre mari ». Mais que penser alors du verset 24 : « puisque l’Église se soumet au Christ ». Tout est renversé semble-t-il, au sein même de la soumission.

 

 

jeudi, mars 2 2017

Carêmencer #1

Une petite série de Carême ? Pourquoi pas... Sans savoir à l'avance si je m'y tiendrai ou pas. 

Une idée en l'air : peut-être avec quelques mots en C en lien avec le Carême et un titre "Carêmencer" qui ferait rimer Carême et ensemencer. Parce qu'il y a quelque chose de cela dans cette marche de 40 jours : comme des germes de liberté à ancrer plus fermement et plus fertilement en notre vie !  

http://img.freepik.com/vecteurs-libre/ensemble-de-smileys-croquis_23-2147591902.jpg?size=338&ext=jpg

Le carême, c'est un tantinet comme le... 

... Correcteur (automatique) de mon iPhone, ou presque ! 

 

Pourquoi ? Je vous explique : tout à l'heure, j'écrivais un bête texto sur une histoire sordide de mon collège. Pour marquer mon embêtement, je l'agrémente d'un :-s smiley montrant mon désarroi face à l'affaire... et voilà que le correcteur automatique de mon iPhone le corrige en :-D me faisant par là-même sourire ! 

Le carême, c'est un peu comme cela : la conversion de nos grises mines en sourires lumineux... Sauf, qu'à la différence de l'iPhone, cela ne fait pas abstraction de notre liberté en corrigeant automatiquement : il faut y engager notre volonté, notre désir et le Seigneur pour que soient convertis nos moments de tristes sires en visages rayonnants de Lui ! 

 :-) 

 

lundi, septembre 5 2016

Parce que Victor Hugo a dû être prof en collège

http://www.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/image-640x360/public/2014/06/18/victor-hugo-menace-de-mort-sur-twitter.jpg?itok=ZAPSk4lD

Dieu fait les questions pour que l'enfant réponde.

"Les deux bêtes les plus gracieuses du monde,
Le chat et la souris, se haïssent. Pourquoi ?
Explique-moi cela, Jeanne." Non sans effroi
Devant l'énormité de l'ombre et du mystère,
Jeanne se mit à rire. "Eh bien ? - Petit grand-père,
je ne sais pas. jouons." Et Jeanne repartit :
"Vois-tu, le chat c'est gros, la souris c'est petit.
- Eh bien ?" Et Jeanne alors, en se grattant la tête,
Reprit : "Si la souris était la grosse bête,
À moins que le bon Dieu là-haut ne se fâchât,
Ce serait la souris qui mangerait le chat."

V. Hugo, textes complémentaires de La Légende des siècles

mardi, avril 5 2016

Un bon sermon vous avez dit ? #cathotip

Prier les vêpres avec un ami prêtre. Et puis... 

– Tiens, et vous avez prêché sur quoi ce matin ? 

– Pour la saint Vincent Ferrier, j'ai prêché sur le sermon... Ce qui fait qu'un sermon est bon ou mauvais, ce qui fait qu'on ne s'y ennuie pas. 

– Eh bien... Vous savez, là dessus, moi j'ai bien une technique imparable mais je suis sûre qu'elle ne vous plaira pas. 

– Dis toujours... 

– Eh bien, il suffit de faire autre chose pendant celui-ci !" 

Et m'enfuir bien vite ! ;-) 

En n'oubliant tout de même pas, plus sérieusement, de prier l'Esprit Saint, pour qu'Il inspire le prédicateur et dispose l'assemblée à l'écoute. 

lundi, avril 4 2016

Mon cher Jésus, je te demande pardon

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« Seigneur, tu as voulu que ton Verbe prît chair dans le sein de la Vierge Marie » : oraison de la fête de l’Annonciation, fête célébrée en retard… Puisque, en effet, nous aurions dû célébrer cette année ce Verbe qui prend chair en Marie le jour même où le Verbe prit cher en croix pour que cela tombe pile neuf mois avant que le Christ ne prît pleinement chair en notre humanité.

 

Ce décalage de dates fut bien sûr annoncé en chaire mais il n’empêche que, le lendemain où le Christ se fit pleinement pour nous bonne chère – voire la meilleure qui soit – en s’offrant Lui-même en nourriture, ce qui est tout de même payer bien cher son repas quoiqu'après celui-ci, il n’eût pu être considéré comme étant bien en chair – peut-être alors qu’il était bien en chaire vu Ses paroles qui claquaient ? –, il eût pu avoir du sens de relier les deux fêtes. En une Pietà priante ?

 

Dans tous les cas, cette offrande de Lui-même jusqu’à la croix, jusqu’au bout c’est tout de même tout ce qu’il faut pour pouvoir lui dire avec toute notre vie un « cher » Jésus –  c’est un peu d’ailleurs ce que saint Pierre fera dimanche prochain – après que certains eurent, comme saint Thomas dimanche dernier, besoin de le voir en chair et en os. J’en soupçonne quand même certains d’en avoir eu quelque peu la chair de poule de ce « la Paix soit avec vous » soudain !

 

Trêve de plaisanteries, c’est beau et c’est grand :

Un Amour qui ainsi prend chair, qui se fait bonne chère, qui prend cher : le tout pour nous, pour toi, pour moi…  

Un Amour qui prend des risques et qui nous donne ainsi, par le mystère de Son incarnation, de Sa Passion et de Sa résurrection, de faire de notre chair la plus grande de ses chaires.

 

mardi, février 9 2016

Du paradigme de la crêpe au nutella et autres concepts gustatifs incertains

http://www.recipe.com/images/brown-butter-crepes-with-nutella-and-jam-2234-ss.jpg

Vous avez remarqué ? Cette année, paf, une semaine après la Chandeleur, on passe au Mardi Gras. Nous gagnons pour l’année la création d’une nouvelle octave, après celle de Noël et avant l’octave de Pâque : l’octave de crêpes. Comme une nouvelle gamme de saveurs… ou pas.

 

La crêpe au nutella, y a pas à dire, j’aime ça. Mais, il faut bien avouer que ce n’est pas super fin… C’est même méga-gras. Certes, c’est très bon, on ne s’en lasse pas vraiment mais il faut bien avouer qu’il n’y a guère d’originalité : c’est un peu toujours la même chose. Une crêpe, du Nutella : on sait que ça passera bien. Routine du gras.

 

Seulement, voilà le « problème » du mardi gras, c’est qu’il tombe avant le mercredi des Cendres. En gros, du concept de crêpes, on passe à celui du bol de riz. N’exagérons rien : ce n’est pas qu’il faille dire « de crêpes en carême, point » mais il y a une insistance sur le jeûne, le partage et la pénitence. Du gras grasseyant, confortable mais sans piment, on passe à la cure amincissante – qui n’est pas à confondre pour autant avec l’idée de régime.

 

Le Carême, c’est la recherche du goût en sa subtilité, via le passage de la quantité à la qualité. Moins de ceci, moins de cela (huile de palme ou autre chose : qu’importe ?), non pour faire un effort surhumain, pour se dépasser – quel intérêt, sinon se regarder soi ? – mais bien pour redécouvrir les saveurs dans leur essentiel, dans leur simplicité.

Dépouillement des sauces lourdes qui dégoulinent et autres cache goûts, ou pour cesser de parler métaphoriquement, dégrossissement des excès routiniers pour retrouver la force de ce qui était caché.

40 jours offerts en cadeau pour cela.

 

A Pâques, eh bien, vous savez ce qu’on obtient, du coup ? Du chocolat.

Retour à la crêpe au Nutella comme simple résultat ? Que nenni, quel piètre amateur de chocolat si vous pensez cela !

Le chocolat, ce n’est pas une saveur mais bien des milliers, du noir, du au lait, du blanc, du avec des noisettes ; le chocolat, c’est le passage de l’amertume à la douceur sucrée, de celui légèrement salé à l’acidité d’un chocolat allié avec un agrume.

Le chocolat, c’est un peu l’explosion des saveurs en bouche.

 

Certes, le chocolat, ce n’est pas Pâques et tous les mots comme tous les mets seraient bien insuffisants pour décrire la grandeur d’un mystère et d’une joie qui nous dépassent.

Et pourtant, il y a comme une justesse du chocolat à Pâques, qui célèbre la saveur retrouvée et renouvelée.

 

D’ailleurs, on dit bien qu’on n’adore que Dieu… et le chocolat : ça ne doit pas être un hasard, mais bien de la haute théologie (au moins).

 

Enfin, le royaume de Dieu ne consiste pas en des affaires de crêpes au Nutella mais il est bien « justice, paix et joie dans l’Esprit Saint » (Rom. 14, 17)…

Alors, bon carême à chacun : que celui-ci soit une vraie préparation du palais de notre vie à la joie éclatante d’un arc-en-ciel de saveurs à Pâques !

 

mercredi, août 26 2015

Des coups de fil du pape François

On sait bien que le pape François donne parfois des coups de fil inattendus....

Quelle ne fut pas ma surprise ce jour de m'apercevoir à la maison diocésaine que tout y était prêt pour les recevoir ?!?! ;-) 

 

François à la maison dio

 

mardi, juin 2 2015

Pot(h)in

 

http://www.pravoslavie.ru/sas/image/pothin.jpg

 

Aujourd’hui, nous fêtons notamment saint Pothin ;

Mon esprit malicieux n’a pas pu s’empêcher de penser, au début de la messe :

ah ben, ça doit être le saint patron des pipelettes !

 

Puis, je me suis dit que, si Tertullien a raison avec « le sang des martyrs est semence de chrétiens »…

... finalement, c’était peut-être bien vrai :

Saint Pothin, ou comment clamer bien plus loin que lui-même !

 

jeudi, janvier 22 2015

Un grain de sel

Lu sur Facebook ce matin... 

http://img15.hostingpics.net/pics/922068FullSizeRender6.jpg

Parce qu'il est des fautes de frappe qui tombent... si bien ! :) 

 

mardi, novembre 4 2014

Des vierges phosphorescentes et de l’oraison

 

Je discutais récemment avec un ami de ce qui est à mon sens un des objets les plus kitsch sur terre : les petites représentations phosphorescentes de la Vierge Marie qu’on peut acheter à Lourdes par exemple. J’en ai une de Fatima pour ma part – ne me demandez pas pourquoi elle est restée chez ma mère lors de mon emménagement !

 

 

 

J’y repensais en constatant combien les changements de rythme (type boulot <-> vacances… ou l’inverse) sont propices à laisser se réduire le temps l’oraison, ce temps silencieux de cœur à cœur avec le Seigneur que je considère être, non, plutôt, que je sais être, vital.

 

J’y pensais parce que ces bouts de plastique de pseudo-représentations, mine de rien, rapprochés d’une bonne grosse source lumineuse, ils rayonnent…

Tandis que, quand on omet de les présenter à la lumière, ils deviennent ternes et peu lumineux.

A l’inverse, l’objet phosphorescent bien chargé en lumière rayonne de telle façon qu’il devient moins moche, vraiment plus chouette : on remarque plus la lumière qu’il diffuse qu'autre chose.

 

Peu importe le contenant, c’est le contenu qui compte :

Alors, en prenant le temps de s’approcher du Seigneur, qu’est-ce que cela pourrait être, qu’on soit fait de bouts de plastique glauques ou raffinés !

Devenir non pas des lumières mais rayonner Sa lumière….

N’importe qui peut devenir rayonnant car, si tous les matériaux ne sont pas photosensibles, nous sommes tous Deo-sensibles : 

Il suffit de s’exposer à Lui ! 

 

dimanche, novembre 2 2014

Gaminerie de rentrée


Spotted : les sacristains de la cathédrale de Barcelone jouent au puissance 4 grandeur nature. 


Nan mais ils croyaient vraiment qu'on n'allait pas repérer leur petit manège ? ;) 


lundi, octobre 6 2014

Minibug d’esprit catholique en territoire public

 

- Madame, vous pouvez retirer la croix ? » me demanda soudain cette petite 6ème à la fin d’un cours.

 

Bug soudain en mon esprit… Zut ! Que s’est-il passé ? J’ai mis une croix quelque part ? Une bêtise façon atteinte à la laïcité m’aurait-elle échappée ?

 

Je palpe ce qui pend autour de mon cou sous ma chemise… Non, je ne me suis pas trompée en m'habillant ce matin, c’est bien celle-ci,  

 

Cette croix que je porte quand j’enseigne et sous mes vêtements… Elle n’a tout de même pas pu deviner que cette colombe cachait une croix !

 

- Écoute, je ne comprends pas bien : que veux-tu ?

- Mais si, vous savez ! La croix que vous avez mise sur mon carnet de correspondance parce que je n’avais pas fait signer mon contrôle !

- Aaaaaaah, celle-ci ? Ah non, désolée ! »

Hum, hum, hum… ;-) 

 

 

mercredi, septembre 17 2014

Infiltration divine ?

 

 

A trop traîner d’une part dans les milieux ecclésiaux, d’autre part dans la fonction publique, on en arrive à avoir quelques hallucinations visuelles en lisant le verso d’une revue fort universitaire.

 

 

 

Comment ??? Le Service des vocations (ou SNEJV) a infiltré même la GMF pour sa prochaine campagne ?


A moins que ce ne soit Dieu Lui-même ? 

... Il est décidément trop fort... 

 

 

 

Oui, bon, pardon… ;-)

 

 

jeudi, septembre 11 2014

L'agence Zenit ce jour

... sincèrement, n'y a-t-il que moi que ce titre si étrangement politique fasse sourire ? ;-)


mercredi, août 6 2014

« Je suis venu allumer un Feu sur la terre ! »

 

 

 

La technique pour rendre matériellement le chant

« Dans nos obscurités, allume le Feu qui ne s’éteint jamais ? »

  

samedi, juillet 5 2014

L'habit ne fait pas le pèlerin


Bref, ce qui compte dans tout ça, c'est l'épaisseur ! 


jeudi, mai 1 2014

Merveilles de la langue française

 

Vous aviez déjà remarqué, vous, qu’« être à la messe », c’était l’énoncé inverse d’« avoir le seum » ?  

 

 

jeudi, février 13 2014

Hey ! Comment ça va bien ???

 

 

 

Dans Comment voyager avec un saumon – nouveaux pastiches et postiches, Umberto Éco nous donne de multiples « modes d’emploi » pleins de finesse pour survivre dans la jungle intellectuelle avec le sourire.

 

Parmi ceux-ci, un fameux « comment répondre à la question "comment ça va ?" » qui, je l’avoue, fait m’amuse énormément. Alors qu’aujourd’hui, certains récusent cette question comme étant purement rhétorique, voici quelques extraits de ce fameux chapitre un peu long pour être copié en son entier ici, dont certains sont très (ou pas) bibliques. 

 

Comment ça va ?

 

Icare : « Je me suis planté. » Proserpine : « Je suis au trente-sixième dessous. » Thésée : « J’ai un fil à la patte. » Œdipe : « La question est complexe. » Damoclès : « ça pourrait être pire ». Ulysse : « Je reviens de suite. » […] Pythagore : « Tout est d’équerre ». Hippocrate : « Tant qu’on a la santé. » Socrate : « Je ne sais pas ». Diogène : « Une vie de chien ». Platon : « Idéalement ». Aristote : « En forme ». Plotin : « Divinement ». Catilina : « Tant que ça dure… » […] Jules César : « Voyez mon teint rubicond ».

Lucifer : « Ca va Dieu sait comment ». Job : « Je n’ai pas à me plaindre ». Jérémie : « Lamentablement ». Noé : « Vous connaissez une bonne assurance ? ». Onan : « Je me contente de peu. » Moïse : « Oh ! La barbe ! ». Saint Antoine le Grand : « Selon ma vision des choses… ». […]

Jeanne d’Arc : « Quelle fournaise ! ». Saint Thomas d’Aquin : « Somme toute, bien. » Guillaume d’Occam : « Bien, je suppose. » Nostradamus : « Quand ? ». Érasme : « Follement bien ». Christophe Colombe : « Je ne touche plus terre ». […] Descartes : « Bien, je pense. » […] Pascal : « Et vous ? Bien, je parie ». Henri VIII : « Moi bien. C’est ma femme qui… » Galilée : « Ca tourne rond ». Torricelli : « J’ai des hauts et des bas. » […] Newton : « Votre question tombe à pic ! ». Leibniz : « Ca ne pourrait pas aller mieux ». Spinoza : « Bien en substance. » Shakespeare : « Comme il vous plaira ». Hobbes : « J’ai une faim de loup ! » […] Papin : « A toute vapeur ! ». Montgolfier : « Je mets la pression ! » Franklin : « Du tonnerre ! ». Robespierre : « Vous perdez la tête ! » Marat : « Ca baigne ! » Casanova : « Tout le plaisir est pour moi ! » […]

Beethoven : « En sourdine ». Schubert : « Aimez-vous la truite ? » […] Sacher-Masoch : « Grâce à Dieu, mal ». […] Cambronne : « Je vous réponds en cinq lettres… » Marx : « Ca ira mieux demain. » […] Nietzsche : « Au-delà de bien, merci ». Proust : « Donnons du temps au temps ». Henry James : « Ca dépend des points de vue ». Kafka : « J’ai le cafard ! » […] Larousse : « En un mot comme en cent, mal ». Marie Curie : « Je suis radieuse ! ». Dracula : « J’ai de la veine ». […]

Freud : « Et vous ? » […] Foucault : « Qui ? » Spielberg : « Vous avez un téléphone ? » Queneau : « Bien merci, merci bien, mien berci, nebi cimer, ieei bnmrc, crié nimbé ». Camus : « Question absurde ». […]

Mathusalem : « On rajeunit pas ». Mithridate : « On se fait à tout ». Chrysippe : « Sil fait jour ça va, mais il fait jour, donc ça va ». Apulée : « Hi-han ». Jean-Baptiste : « Ca ira, j’en mets ma tête à couper ». Cléopâtre : « Je reprendrais volontiers de l’aspic ». Jésus : « Je revis ». Lazare : « Ca marche ». Judas : « Un baiser ? » Pilate : « Où est mon essuie-mains ? ». Saint Pierre : « J’ai perdu mes clefs ». Saint Jean : « Apocalypse now ! ». Néron : « Je suis tout feu tout flamme ! ». Philippidès : « A bout de souffle ». Saint Laurent : « Je suis sur des charbons ardents ». Constantin : « J’ai mis une croix dessus ». […]

 

Il me semble que l’on pourrait compléter encore un peu pour le côté chrétien…

 

Adam : « Comme un terrien ».

David : « Chante ô mon âme la louange du Seigneur ! »

Zacharie : « … »

Marie : « Selon la Parole du Seigneur, magnifiquement ! »

Saint Matthieu : « Ca marche ! »

La Samaritaine : « J’ai soif »

Marie-Madeleine : « Bien mais avez-vous vu celui que mon cœur aime ? »

Saint Thomas : « Tu le vois bien ! »

Saint Augustin : « Comme un pauv’type mais enfin que Dieu est grand ! »

Saint Ignace de Loyola : « Je discerne si je vais bien ou mal ».

 

Etc. Etc.  à compléter.

 

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