vendredi, décembre 5 2008
De l'imagination selon J.-K.
Par Zabou le vendredi, décembre 5 2008, 00:38
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vendredi, décembre 5 2008
Par Zabou le vendredi, décembre 5 2008, 00:38
mardi, décembre 2 2008
Par Zabou le mardi, décembre 2 2008, 01:32
samedi, novembre 22 2008
Par Zabou le samedi, novembre 22 2008, 00:59
mercredi, novembre 19 2008
Par Zabou le mercredi, novembre 19 2008, 00:15
Depuis ma décision incroyable de poster ici une citation de Jean-Pierre Richard -auteur hautement compromettant pour les jeunes cervelles en dessous de 18 ans, vous en conviendrez- un afflux massif de visiteurs en provenance directe du plus célèbre des moteurs de recherche se crée par ces mots « blog érotique », me questionnant plus profondément chaque fois…
… quelle est la tête de ces internautes quand ils tombent sur mon blog ? Mes outils de stat ne me donnent hélas pas encore accès à leur webcam et il m’arrive de le regretter.
Travaillant actuellement pour un cours sur La Fable mystique de Michel de Certeau, l’extrait ouvrant la conclusion de l’ouvrage m’a semblé pertinent car Beau et permettant de donner une fois de plus du grain à moudre à mes multiples visiteurs en quête d’Eros (transgressif ? Qu’ils prennent garde à Anteros ceci étant !)
Ouverture à une poétique du corps
Très haut amour, s’il se peut que je meure
Sans avoir su d’où je vous possédais,
En quel soleil était votre demeure
En quel passé votre temps, en quelle heure
Je vous aimais.
Très haut amour qui passez la mémoire
Feu sans foyer dont j’ai fait tout mon jour,
En quel destin vous traciez mon histoire,
En quel sommeil se voyait votre gloire,
Ô mon séjour…
Quand je serai pour moi-même perdue
Et divisée à l’abîme infini,
Infiniment, quand je serai rompue,
Quand le présent dont je suis revêtue
Aura trahi,
Par l’univers en mille corps brisée,
De mille instants non rassemblés encor,
De cendre aux cieux jusqu’au néant vannée,
Vous referez pour une étrange année
Un seul trésor.
Vous referez mon nom et mon image
De mille corps emportés par le jour,
Vive unité sans nom et sans visage,
Cœur de l’esprit, ô centre du mirage
Très haut amour.
Catherine Pozzi.
mardi, novembre 11 2008
Par Zabou le mardi, novembre 11 2008, 21:07
lundi, novembre 10 2008
Par Zabou le lundi, novembre 10 2008, 21:39
Donc il est normal que vous pataugiez !"
P.G.
Merci M'sieur !
jeudi, novembre 6 2008
Par Zabou le jeudi, novembre 6 2008, 01:00
jeudi, octobre 30 2008
Par Zabou le jeudi, octobre 30 2008, 08:43
Bibliothèque : la tanière du masterant et de ses aînés thésards. Il y vit et la repousse tout à la fois, dans une relation complexe, faite d’amour et de haine. Lieu de sapience, lieu silencieux et sacré, la bibliothèque est aussi le lieu où il souffre, par ses yeux déchiffrant de minuscules notes de bas de page, par ses jambes qui en ont marre d’être ainsi repliées, par son dos qui n’aime pas le dossier en bois de la chaise trop longtemps, par son esprit qui divague parfois au loin… O bibliothèque… !!!!
Communication : 1. Tout change de nom. Mutatis mutandis, il s’agit d’un exposé d’étudiant plus érudit, plus long, plus classe, fait généralement par de vénérables professeurs (loués soient leurs noms !) ou leurs thésards dans lequel le délai imposé par le maître de jeu (comprendre le directeur de la séance) n’est jamais respecté.
Ex : « Je vous donne 25 min ? » « oui, ça ira ». 30 minutes après se tournant vers le Mdj : « mais je suis peut-être en train d’abuser…. » « Encore 5 min ? ». 10 bonnes minutes plus tard, la communication prend fin… mais il reste les questions (voir ci-dessous) ! Ah, quand on est passionné…
2. Il est d’usage d’applaudir après une communication : l’histoire ne dit pas si l’on a droit à un bis en cas d’applaudissements particulièrement nourris.
Compte-rendu : Nouvel exercice auquel le masterant doit se rompre. « Vous me ferez un compte-rendu… ». Certes. Mais personne n’a jugé bon de lui expliquer ce qu’il doit exactement y faire. Alors, il inventera et priera très fort pour que cela passe.
Directeur : Professeur auquel le masterant a prêté allégeance, devenu donc de ce fait « son directeur ». Dans le fond, le masterant connaît encore mal son directeur mais il ne peut s’empêcher d’en parler avec ses petits camarades de jeu et de l’admirer. Et chaque masterant d’admirer son directeur : c’est beau.
Horaires : non, impossibles à tenir : que diable, nous ne sommes pas des scientifiques ! Et la séance de 3 heures durera toujours 4. Normal.
Mémoire : chuuuuuut !
Professeur : Pour cette question, je ne peux que vous renvoyer à l’excellent travail synthétique de ma collègue Melle Maggy qui a payé d’elle-même pour écrire ce fabuleux comparatif « France/Ecosse », qui ne permet au final que de mieux comprendre ce qu’est un professeur de la Sorbonne. Un vrai.
Questions : Après les communications, ecce rogationum tempus ! Et là, le masterant, stupéfait, voit se lever des mains de profs. Pas toujours pour des questions, plutôt pour des précisions sur les liens à faire avec telle œuvre, ou tel auteur, comme ça, de tête, sans notes. Le masterant se dit qu’un jour, lui aussi, il aura la classe.
Table ronde : « J’ai eu l’idée d’une table ronde. » : ah, Kaamelott ?
Des gens proposent des « communications » (voir ci-dessus) plus courtes mais je n’ai pas encore réussi à constater d’autres différences : peut-être est-ce parce qu’il est délicat de monter une table ronde au 3ème étage de la Sorbonne ? Surtout dans un amphithéâtre ?
A suivre.
dimanche, octobre 19 2008
Par Zabou le dimanche, octobre 19 2008, 23:20
J’vous ferai pas le coup du bilan chaque semaine, oui, promis, mais ça fait une semaine que je suis rentrée et donc une semaine que j’ai pu goûter à ce qui constituera sans doute les grandes lignes de mon quotidien cette année, avec charge pour elles de se courber et de se perdre en quelques volutes quand l’esprit flambera trop : indispensable, la ligne droite n’étant pas forcément le meilleur chemin.
Une semaine de folie.
Où j’ai vu qu’entrer en master, c’était se rendre compte encore plus de son ignorance monumentale.
Où j’ai vécu qu’entrer en master, ce n’était pas « ne pas avoir beaucoup de cours et tu fous rien » mais lire, penser et écrire beaucoup : se cultiver, par goût mais aussi pour combler quelques pans de l’ignorance précitée.
Où j’ai compris, un peu, par cette entrée en master, pourquoi les professeurs parlaient d’un air ému de « leurs maîtres » et non pas de leurs professeurs quand ils évoquaient leur passé : après la licence, tout prend une nouvelle dimension.
De la licence où l’on nous biberonnait délicatement, pauvres bébés ignorants pseudo-lettrés, nous voilà plongés dans un monde de pensées, un peu perdus, avec un objectif qui semble lointain et inaccessible et qui a pour nom mémoire. Fou… mais exaltant et passionnant !
Et, pour finir, une petite citation de la semaine : « Tu lis ? Mais c’est que tu bosses pas, donc. » Ah ouais ?
lundi, octobre 13 2008
Par Zabou le lundi, octobre 13 2008, 01:21
Aujourd’hui, c’est la rentrée, ma rentrée, aussi incongru cela puisse paraître quand on commence à voir dans le même temps des calendriers de l’Avent en vente dans les supermarchés. Mais, ne vous en déplaise, c’est ma rentrée.
Aujourd’hui, pour la première fois, ma rentrée sera de l’autre côté du bureau. Avant celle d’un côté plus habituel pour moi le lendemain. Etrange.
C’est la rentrée. Pas d’effervescence. Pas d’excitation. Ou plutôt si, c’est vrai, je ne peux m’en empêcher, côté « grande gamine » rivé au cœur oblige. Et puis, de la joie –beaucoup !- et de la crainte –un peu !- mêlées : découvrir, transmettre, chercher, lire, annoter, écrire, tant de choses que j’aime mais… mais la question se fait parfois lancinante face à la montagne qu’il me semble aborder ce jour : seras-tu à la hauteur ?
Quatre mois ou presque de vacances, c’est assez pour oublier. C’est assez pour s’émerveiller et grandir. On y perd sans doute quelques une de nos capacités de rédaction formelle mais l’on se découvre soi et pourtant changée quand la plume prend un chemin de traverse sans nous consulter. Tant de choses vécues ne sauraient laisser dans l’indifférence.
Je rentre. Dans mon cartable, beaucoup de visages rencontrés et d’expériences fortes, tout simplement vécues. Aussi éloignées semblent-elles, ces expériences estivales semblent mystérieusement liées à mon quotidien, dans cette année qui s’ouvre. Continuer à les faire vivre, comme s’il y avait ou en réalité parce qu’il y a, je le sais, comme un lien qui sous-tend tout cela. Parfois mystérieux, parfois plus clair : question de regard.
C’est la rentrée.
C’est parti ?
C’est la Vie, avec son impératif engageant : vis, vivons, vivez !
lundi, octobre 6 2008
Par Zabou le lundi, octobre 6 2008, 16:50
samedi, octobre 4 2008
Par Zabou le samedi, octobre 4 2008, 16:51
vendredi, octobre 3 2008
Par Zabou le vendredi, octobre 3 2008, 10:52
Je dédie ce poème (hum…) à une expatriée.
¤ Lieu et assistance : amphi Guizot pour M1 et M2 recherche en littérature. Lieu trop petit, du monde par terre, debout dans le hall des amphis… pour un joyeux foutoir : vive la rentrée ! M’enfin, c’est toujours en Sorbonne, o gaudium !
¤ Maître du jeu : P. F (prof de L2 en littérature classique pour trouver qui se cache derrière ces initiales mystérieuses. Et l’un de mes profs au semestre 2 de cette année d’ailleurs). En acolytes avisés, les directeurs des UFR de grec et de latin (je n’ose mettre leurs initiales car celles de l’érudit helléniste seraient disgracieuses comme chacun sait).
…. MELANGE…
Obtention d’une heure de réunion pleinement belle dans son sens kantien, où les réformes des concours de l’enseignement sont abordées pour arriver à la conclusion qu’en fait nous n’en savons rien, nous ignorons tout : gnothi seauton before, sans doute. Où nos choix de séminaires sont abordés par un P.F. hilare lançant que « le master, ce n’était pas comme quand vous allez faire vos courses au supermarché avec un caddie vide et que vous prenez n’importe quoi ! ».
C’est également à lui que revient la phrase du jour, réponse à la pertinente question :
-Les cours sont-ils obligatoires ?
« Ecoutez, je suis responsable du master et professeur depuis des dizaines d’années, je n’ai jamais dit et ne vais pas commencer à dire que les cours ne sont pas obligatoires…
Ceci étant [le sourire pointa à la commissure de ses lèvres], j’ai toujours vu les étudiants se débrouiller quand ils avaient deux cours à la même heure et tout valider. »
Avis aux entendeurs.
dimanche, septembre 28 2008
Par Zabou le dimanche, septembre 28 2008, 22:18
mercredi, septembre 24 2008
Par Zabou le mercredi, septembre 24 2008, 19:53
Extrait d’une enquête réalisée dans un microéchantillon de l’entourage zabouien :
- A rebours ? Mais c’est ardu / pas joyeux-joyeux / à se flinguer / inutile / quoi ? / morbide / fou / névrosé / incompréhensible / trop catholique / non conforme au Magistère / décadent / vieilli / illisible / inconnu / tu préfèrerais pas un écrivain normal comme Zola ? / chiant / décalé.
- M’en fous. Moi, j’aime bien.
Et je m’en vais rédiger au moins 60 pages dessus :
sus aux insupportables censeurs et taïaut !!!!
lundi, septembre 15 2008
Par Zabou le lundi, septembre 15 2008, 14:01
Maggy dit :
quelle formule de respect utilises-tu à la fin des mots doux que t'envoies à ton prof ??
Zabou dit :
Gros poutoussssssssss
vendredi, mars 14 2008
Par Zabou le vendredi, mars 14 2008, 00:19
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