Zabou the terrible

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jeudi, août 21 2014

Lire l’été ? Quelle drôle d’idée ?

 

Dans le silence profond de la campagne où même le chant des oiseaux se fait murmure atténué,

Il y ce livre, et puis moi qui le tiens,

Des heures durant, solitude de la lecture.

Il y a la lecture sur papier, profonde, d’un ouvrage, généralement d’un bout à l’autre, parfois de tel ou tel papier transmis ou d’Écriture ; 

Il y a la lecture numérique, souvent plus légère, parfois plus profonde, de tel ou tel article que l’on n’a pas le temps de lire en temps ordinaire.

 

Temps de l’été, propice à cette activité de l’esprit,

Lecture qui nécessite le silence, ce silence profond,

Comme celui d’une bulle où se place le lecteur :

Non pour buller mais pour écouter, pour regarder, pour sentir,

Pour vibrer, pour goûter, pour s’instruire, pour ruminer ;

Pour savourer.

 

Lire, cueillir, se recueillir :

Il y a comme des racines communes,

Car il est question de butiner, de glaner,

De sélectionner pour prendre ce qui est bon,

Il est question de concentration pour recueillir le suc ;

Celui-là même qui nourrit en chemin.

 

Lire, cueillir, se recueillir,

Les trois activités s’exercent dans le silence,

Comme le silence des germinations même en dehors de la saison,

Quand le soleil commence à prendre sa teinte de rentrée,

Il y est question de reprendre souffle,

Il y est question de mieux capter Son Souffle,

Pour, substantiellement nourri, être mieux envoyé(e), vivant de Lui.

 

 

 

 

(Un peu comme ce panda la bulle du lecteur… mais pas avec les mêmes effets dans la vie !)

  

mercredi, décembre 14 2011

Pourquoi Lettres ?



- Dis, Zabou, dis, pourquoi tu étudies les Lettres ? 

- Parce que j'aime ça et vraiment ? 

On m'a reposé à plusieurs reprises cette question ces derniers temps, les Lettres apparaissant à beaucoup comme une activité relativement futile, proche de la détente. 

Au-delà d'une simple réponse de goût personnel - qui est réel !-, j'aimerais aussi donner celle de Benoît XVI lors de son discours au monde de la culture à Paris, le 12 septembre 2008. Il parle des moines mais, puisqu'il s'agit dans son discours de retracer l'histoire de la culture européenne, c'est bien à chacun de nous qu'il s'adresse et en particulier à l'idéal du lettré chrétien. Un vrai bel idéal. 

 

« Quaerere Deum […] La recherche de Dieu requiert donc, intrinsèquement, une culture de la parole, ou, comme le disait dom Jean Leclercq : eschatologie et grammaire sont dans le monachisme occidental indissociables l’une de l’autre. Le désir de Dieu comprend l’amour des lettres, l’amour de la parole, son exploration dans toutes ses dimensions. Puisque, dans la parole biblique, Dieu est en chemin vers nous et nous vers Lui, ils devaient apprendre à pénétrer le secret de la langue, à la comprendre dans sa structure et dans ses usages. Ainsi, en raison même de la recherche de Dieu, les sciences profanes, qui nous indiquent les chemins vers la langue, devenaient importantes.

 

La bibliothèque faisait, à ce titre, partie intégrante du monastère tout comme l’école. Ces deux lieux ouvraient concrètement un chemin vers la parole. Saint Benoît appelle le monastère une dominici servitii schola, une école du service du Seigneur. L’école et la bibliothèque assuraient la formation de la raison et l’eruditio, sur la base de laquelle l’homme apprendre à percevoir au milieu des paroles, la Parole. »

 

Benoît XVI

 

mardi, décembre 16 2008

Ouvrir la fenêtre

 

 

Ouvrir la fenêtre.

Respirer à pleins poumons ce que le vent nous apporte,

Sans crainte.

 

Des pensées ?

Sourire, doucement, calmement, en y resongeant.

 

Je considère mon rôle de tutrice autant comme un rôle d’accompagnement que comme un rôle d’enseignement. Alors, au détour d’une crainte, de leurs peurs si nombreuses, qu’ils osent à peine poser au départ tant ils imaginent souvent quelqu’un qui est en master comme un « très grand très fort très doué », je les détrompe et leur confie l’une ou l’autre partie de mon  parcours atypique.

 

Oui, j’ai eu un Bac S (… spé maths…. avec 8 en maths au bac !). Oui, j’ai fait une prépa, mais… scientifique ! (… je lisais Les Confessions de St Augustin durant les cours de chimie du vendredi matin pour ne pas m’endormir !) Oui, j’ai galéré. Oui, je me suis réorientée encore ensuite après un an de médecine. Oui, j’ai disséqué des bestioles. Oui, j’ai déjà fouillé une vache (euh, bon, ça je ne leur ai pas encore raconté : histoire définitivement choquante en milieu sorbonnard ? Le test serait à mener). Oui, les lettres, c’était un pari fou. Oui, j’ai beaucoup lutté pour faire cela, contre vents et marées. Oui, depuis que j’y suis, je m’éclate (mais ne le répétez pas trop fort).

 

Histoire d’une passion.

Qui en rejoint une autre dans mon cas précis.

 

Mais qu’importe ?

Rien d’exemplaire dans mon récit, certainement pas une route modèle à suivre, simplement quelques mots avec un brin d’humour.

Mais juste pour leur dire que ça vaut parfois le coup de lâcher ce qu’ils pensaient juste.

Quitter ses certitudes, ses illusions (sa sécurité ?) et que, oui, la réorientation est possible.

Qu’il suffit d’oser poser son pas au-delà, même si c’est combat.

 

Bon, vous savez quoi ?

Je crois que j’aime bien mon rôle de tutrice.

C'est tout plein d'humanité.

 

Alors, j’ai refermé la fenêtre et je les ai accueillis.

« Bonjour ! Vous avez passé une bonne semaine ? Pas de questions ?

Aujourd’hui nous étudierons…. »

 

P.S. : Pourquoi ce titre ?

Lors de ma première année de prépa véto, certaines tâches étaient confiées par les carrés aux bizuths. Tradition pas bien méchante. Le jour de la rentrée, je m’étais escrimée à ouvrir une fenêtre sans y parvenir : il suffisant d’appuyer sur un bouton et de tirer, rires. Mes aînés m’avaient nommé en conséquence dès le lendemain « bizuth fenêtre ».

Mon surnom et ma fonction durant un an.

Pour finir cette confession et à votre grand désespoir, je n’ai finalement pas fait carrière chez Lapeyre.

 

mardi, novembre 18 2008

Illumination !

 
 
Nouveau fond d'écran pour les ordinateurs de la bibliothèque de l'UFR de latin
 

mardi, juillet 1 2008

A la nôtre !

 
Maggy et Zabou, fêtant par un p'tit verre leur licence
 
Mission "pot de licence Défense 2008" accomplie.
 
 

jeudi, juin 26 2008

Licence

         Bon, voilà, il fallait bien que cela m'arrive un jour :

depuis ce matin, je suis officiellement licenciée ès lettres.

Bizarre comme on se sent grand... et tout petit.

         Ayant appris moult choses passionnantes que d'aucuns qualifieraient d'inutiles, on a acquis quelques petits traits savants et antiquisants, usant et abusant même du latin à nos heures perdues. Dans le même temps, on se sent complètement ignare face à ce qu'il reste à acquérir, surtout quand l'on écoute nos admirables professeurs. Et l'on apprend à devenir tout humble devant la connaissance. A ne pas (ou plus...) oser dire qu'on la possède mais seulement à la contempler et à, parfois, oser en déguster et digérer quelques délectables mets pour mieux les faire partager.

        Licenciée ès lettres... N'y a-t-il pas dans cette expression comme une délicate senteur surannée ? Celle d'un temps où faire ses Humanités était passage obligé ? Maintenant, il y a un côté fou, frappadingue à faire ces études, parce qu'a contre-courant et à contretemps des moeurs d'un temps, notre temps, où l'utilitarisme règne en maître.

        Peut-être est-ce d'ailleurs parce que nous abusons de notre licence, peu poétique mais fantaisiste, de parole que nous sommes licenciés...

... et peut-être seuls à être heureux de l'être ! Clin d'oeil

Zabou,

licenciée ès lettres

et/ ou masterante en littérature française ?

 

samedi, juin 7 2008

Rien à dire

 
 
Rien à dire.
 
Ah, si.
 
J'veux pas y aller Grenouille !!!
 
J'veux pas aller définir la définition, l'exemple, gloser sur les dérivations affixales à n'en plus finir et dénicher des cas de parasynthèse qui s'étaient cachés à côté des désinences verbales.
 
Bref, j'veux pas devenir folle comme ma prof qui trouve des similitudes entre porte monnaie et philanthrope, entre grand magasin et espace vert.... à moins que je ne le sois déjà ? Yeux roulants
 

jeudi, juin 5 2008

Un de passé...

 
Jeudi matin, 8h30.
ô Fac !
 
4h pour déguster un texte de Valère-Maxime en VO et une farouche question de stylistique latine :
"Les phrases du docere et du mouere : types de phrases et valeur stylistique"
 
Beurk, il est trop tôt.
 
L'indigestion légère d'une veille studieuse trop prolongée provoque quelques haut-le-coeur rendant parfois incertaine la trajectoire de la plume mais celle-ci finit pourtant par glisser avec une relative célérité sur le papier d'examen à en-tête very sorbonnard. Allez, rendons cette copie, on verra bien !
 
Une petite sieste et la digestion s'achève calmement, clarifiant les choses d'une manière toute arithmétique dans mon petit cerveau malingre, encombré de nuageuses pensées latinisantes : plus que 3.  
 
Bon, et si on passait à autre chose maintenant ? Lexicologie par exemple ?
Ou encore rédaction du CV ou... p'tite balade ?
 
 

mercredi, juin 4 2008

paroles du soir (veille de partiel)

 
 
Mais, mais...
Est-ce une invitation
Ou plutôt...
Est-ce de la persécution ?
 
Comme si je n'en avais pas déjà assez fait tout à l'heure !
Ah ce latin...
 

vendredi, mai 30 2008

Ma vie, mon oeuvre, mes partiels...

L(')ego du mois :
 
           Comme vous avez pu le constater, je fus peu présente et peu disponible sur le net ces derniers temps, derniers cours mêlés de délicats partiels obligent... Et maintenant ? Maintenant, plus de cours ! Vacances alors ? On pourrait s'y tromper mais il s'agit d'un écueil dans lequel il faut prendre garde à ne pas tomber, quatre partiels étant encore prévus dans les vingt jours à venir, histoire d'assurer en douceur la transition vers les vacances : il y aura tout d'abord le latin jeudi 5, puis la lexicologie-lexicographie le 7, puis la littérature française XIXè-XXè le 14 et enfin, pour terminer en beauté, encore du latin (mais à l'oral car il convient de varier les plaisirs) le 17. Quel admirable programme ! Et le soleil brille alors qu'il faudrait s'enfermer dans une bibliothèque...  Eheuuuu !
 
          Plus sérieusement, ce post est aussi pour moi l'occasion de remercier tous mes charmants lecteurs pour leur aide et leur délirante imagination en vue de mon devoir de lexicologie. Si je n'ai pas pu prendre tous les exemples déposés en commentaire ou envoyés par mail, tous m'ont permis d'orienter mes réflexions et de construire un devoir qui fut euuuh, qui ne fut pas trop mauvais  (même si j'ai omis d'y intégrer "la répartition entre les rôles patient / agent dévolus à l'actant impliqué" Endormi ah ouais, je me disais aussi ça dans le train l'autre jour, arf). Bref, j'offre ce devoir en cadeau à mes lecteurs qui souffriraient d'insomnie, il est disponible ICI. Pour les autres, j'en déconseille la lecture -malgré les commentaires du prof- et vous remercie simplement.
 
         Bon, il va falloir bosser quand même... Allons chercher le Gaffiot et partons à la découverte des univers antiques qui nous entraînent vers de magnifiques horizons et.... Et ?
 
- Isaaaa, tu veux venir ? On va se promener dans Paris
- Trop bien, j'arrive, j'accours, je vole !
 
Euh, bon, on va essayer de travailler alors Embarrass
 
Clin d'oeil
 

jeudi, mai 22 2008

Sorbonnarde + catho = la cata ?

 
          Hier matin, ce n'est pas un secret, je planchais en littérature générale, mon option de ce semestre, de 8h à 11h. L'aiguille de ma montre approchait doucement mais dangereusement de l'heure fatidique de remise des copies et j'avais déjà laissé tomber mon stylo en un magistral point final. Pleine de courage, je décidai de relire en diagonale © (notion copyrightée, spéciale cace-dédi à Fifine, Nico et LN) ma copie.
 
         Alors que je me demandais encore comment j'avais pu écrire des délires pareils sans avoir consommé nulle autre substance illicite qu'un petit café au début de mon essai, une fôte me sauta aux yeux, tellement énorme que je faillis m'en étrangler... de rire :
 
"en 1857, lors du procès des Fleurs du Mal de Baudelaire pour immortalité"
 
 

lundi, mai 12 2008

Discussions ordinaires de LM ordinaires

 
Un soir, tard, sur msn.
 
Deux étudiantes en lettres modernes peinent sur leurs derniers travaux, n'en peuvent plus, se bidonnent de leur jargonnant jargon et se mettent alors à échanger sur leurs perspectives d'avenir.
 
Intrusion dans leur univers (impitoyaaable).
 
 
Zabou (finissant la relecture d'un doc envoyé par un prof) :
J'espère bien !                                                                 
Mais, qu'est-ce que le Klapp quand même ?                        
 
Maggy :                                                  
Je sais pas...                                                                    
A mon avis, c'est rien.                                                      
Mais il s'est dit que tu cogiterais dessus et ça l'a fait marrer.
Les profs sont fourbes.                                              
Un jour, nous aussi on fera ça                                           
 
Zabou :
Ouaiiiis !                                                                                
C'est la seule motivation qu'on doit avoir en plus, n'est-ce pas ?  
 
Maggy :                                                               
Clair !                                                                            
"Référez-vous au SCRUB x24 avant de me présenter votre torchon mon brave !"
 
 
Vous qui avez des enfants, tremblez...
 
Et, plus tard, Maggy vint me réagresser pour me dire :
"Bonne nouvelle ! Tonos du logos individuel peut être en accord avec tonos de l'âme du monde ! Tout n'est pas perdu, snif !"
 
Depuis, nous n'avons plus de nouvelles.
 

vendredi, avril 11 2008

PALSAMBLEU ! A l'attaque !

 
Palsambleu !!!
 
Ca va saigner ici !!!
 
 
Euh, en fait, je voulais simplement vous demander un coup de main Embarrass Embarrass Embarrass
 
J'ai à rendre un travail de lexicologie dans un mois, portant sur les parasynonymes :
MEURTRE / CRIME / ASSASSINAT
 
Mais, en quoi pouvez-vous donc m'aider dans cette aride matière ?
 
C'est bien simple : devant déterminer un corpus pertinent de phrases comportant l'un ou l'autre de ces mots (afin de les décortiquer ensuite), il me faut un "pré-corpus" avec plein de phrases pour les sélectionner. Plus le domaine couvert sera vaste, mieux ce sera, alors...
N'hésitez pas !
 
Même les phrases les plus incongrues / saugrenues sont les bienvenues, bien sûr Chaud
 
Merci ! Sourire 
 

jeudi, avril 10 2008

Avis de peu de bruits

 
                Avec plusieurs de mes collègues sorbonnards, nous avons découvert ce semestre un poète qui mérite tout notre intérêt : Philippe Jaccottet. Ayant deux de ses oeuvres au programme en littérature générale, nous commençons à percevoir la grande profondeur de ce poète, maniant la langue avec simplicité et virtuosité. Personnellement, je suis touchée quand je lis ses poèmes... et des phrases "choc" qui nous surprennent au détour d'une page, comme celle-ci :
 
"L'effacement soit ma façon de resplendir."
Ah ouais, quand même...
 
               Bref, je digresse et m'enflamme mais je voulais vous signaler que ce grand poète contemporain venait de faire paraître son dernier ouvrage intitulé Peu de bruits aux éditions Gallimard. On peut en savoir plus en lisant la bonne recension de Pierre Assouline ici. Bonne lecture!
 
 
 

lundi, mars 17 2008

Compte-rendu d'un simple cours

 

            Pour une fois, je suis sortie ravie d’un cours magistral de littérature générale. Non que celui-ci soit peu intéressant en temps normal mais celui de ce soir était exaltant. Et dense. Il s’agissait de penser le lyrisme en termes de pureté et de sublime. Que de richesses recèlent ces questions !

          Jetons un regard d'ensemble. Songeons que le Sublime a pour effet d’élever l’individu ce qui nous ramène à l’aspiration originelle de la littérature au sacré qui existait particulièrement pour la poésie lyrique, langage des prières. (« C’est la langue du ciel que parlent les prières » disait Lamartine). Et notre professeur de nous amener à réfléchir sur la distinction essentielle entre Sublime et Beau, le premier étant un « merveilleux qui saisit » (in Boileau, Traité du Sublime) tandis que le second est représentable -a priori tout au moins !- ; sur la poésie comme un genre sacré, radicalement différent des autres genres avec un poète comme Etre élu, un poète mage ; « la poésie comme perle de la pensée » (Vigny), comme forme la plus achevée de la pensée humaine. Enfin, le caractère actuel de cette question, post-Auschwitz (« Après Auschwitz, écrire une poésie est impossible » affirmait Aderno), où se pose le problème du statut même de la littérature comme produit social de l’histoire. Ce qui expliquerait les étals où s’étalent en logorrhée d’insipides pages…

 

vendredi, mars 14 2008

Lamartine : étude synthétique de 4 poèmes

Comme souvent, je partage avec vous quelques points de mon oral d'hier portant sur les Méditations poétiques de Lamartine.

Etude synthétique des poèmes : La Foi, La Semaine Sainte à la Roche-Guyon, le chrétien mourant et Dieu.

Intro : La Foi. La Semaine Sainte à la Roche-Guyon. Le chrétien mourant. Dieu. 4 poèmes  principalement en alexandrins des Méditations poétiques de Lamartine aux titres à forte consonance religieuse. Ce ne sont certes pas les seuls du recueil –dont le titre même révèle cette dimension- mais ceux-ci apparaissent comme particulièrement emblématiques de la croyance et des questionnements successifs qui habitèrent le poète face aux énigmes et de la vie et de la mort. C’est donc ce questionnement métaphysique qui guidera notre étude, esquissant un cheminement intérieur tout en ambivalence du poète, questionnement d’autant plus important qu'il prend place dans la conception romantique du poète comme « être inspiré ».

Nous l’aborderons tout d’abord sous l’angle des sentiments comme déclencheur du questionnement puis nous étudierons la tentation du croire chez le poète, pris entre son désir et son impuissance, entre doute et foi. En dernier lieu, nous nous interrogerons sur ce qu’est cette foi à laquelle Lamartine semble parvenir.

I Un questionnement métaphysique fruit de l’affect.

            1/ Le Taedium vitae

            2/ Sensations et sentiments du poète.

            3/ Influence des autres, de l’Autre.

TR : Ce questionnement intérieur naissant provoque chez l’A. un désir de croire restant pourtant ambivalent, avec une prise de conscience de son impuissance et de sa bassesse face à l'Absolu.  

II La tentation du « croire » : une telle impuissance face à un si profond désir.

            1/ Désir de croire.

            2/ Impuissance face à plus grand.

            3/ Finalement, un poète face au doute ?

TR : Du simple désir, l’A. semble passer à un Dieu, à une foi qu’il définit comme un « port », même si le doute n’en est point absent. Mais quelle est-elle réellement cette Foi qu’il professe ?

III La foi de Lamartine ou le Poète face à l’Indicible.

            1/ Une foi catholique…

            2/ …mais teintée de déïsme et de panthéïsme (voire… pire !).

            3/ L’homme en prière.

Concl :

Un itinéraire personnel semble donc se dessiner dans ces 4 poèmes au travers de ce qui le provoque, de ce qui le trouble, de ce qui le détourne et l’exalte tout à la fois. Et le mot « méditations » du titre prend alors encore plus de sens comme réflexion personnelle et profonde.

Toutefois, si, en lisant les commentaires suivants chaque poème dans notre édition –celle des souscripteurs de 1849- nous avons identifié le sujet lyrique avec Lamartine et pensons donc avoir suivi son propre cheminement de poète inspiré, peut-être faut-il pour conclure nuancer notre propos et prêter attention aux réserves de Leconte de Lisle dans son étude Les poètes contemporains, assez rudes, où il qualifie l’auteur des Méditations poétiques d’indifférent et rajoute plus loin : « Le poète se demande à satiété ce que peuvent être le temps, le passé, Dieu et l’éternité ; mais il ne se répond jamais, par l’excellente raison qu’il s’en inquiète assez peu : ce sont des lieux communs propices à des développements indéterminés. »  

Gamineries

 
 
J'ai un directeur de mémoire pour l'an prochain,
j'ai un directeur de mémoire pour l'an prochain
j'ai un directeur de mémoire pour l'an prochain !!! Rire
 
+
 
Mon oral de litté s'est bien passé...
 
Soir de liesse façon gamine.
Mais ça fait parfois du bien.
 
 
(pour en savoir un peu plus sur mon gourou de l'an prochain : c'est ici)

mercredi, mars 12 2008

Litanie

 
 
        Phonème, sème, phème, Il sème, archiphémème, morphème, Vème, archisémème, lexème, la même, taxème, sémantème, phémème, XIXème, virtuème, archiléxème, carême...
 
Problème ?
 
 
Non.
 Car aime.
Ouf.
 
 

mercredi, février 20 2008

Pas de quartier !

 
        Allez, ce soir, je vais vous partager l'une de mes premières découvertes de ce 2nd semestre. Connaissez-vous l'origine de l'expression "pas de quartier" ? Jusqu'il y a encore très peu de temps, la question ne m'avait même pas effleuré l'esprit, à ma grande honte.
 
        C'est curieux tout de même. En y réfléchissant, on pourrait se dire qu'un massacre devrait au contraire s'annoncer par : "Plein de quartiers" [sous entendu la suite : de corps !] ou sinon comprendre "pas de quartier" pour demander d'effectuer cela proprement... En ce cas, on perd le côté barbare.... Non, l'origine de l'expression ne vient pas d'une de ces possibilités ! Mais... du quartier de la ville !!! Comment ? Quel lien alors ?
 
        Il faut remonter aux temps anciens, à la société féodale pour être précise. Autour de chaque église, lieu d'asile, il y avait un quartier dit "quartier de sauveté". Et, lors de l'attaque d'une ville, les habitants qui parvenaient à atteindre ce quartier étaient... sauvés ! Les choses changeaient quand les assiégeants étaient plus barbares -ou vraiment énervés ?-. En effet, ils s'écriaient : "Pas de quartier" [de sauveté !] : alors, tous les habitants étaient massacrés jusqu'au dernier.
 
Que de barbarie !  
 

mercredi, janvier 30 2008

S5 de LM3 [nom de code]

 
            Une excursion sorbonnarde m'a permis ce jour d'apprendre une bonne nouvelle :
 
j'ai validé mon semestre ! Rire
 
Je suis donc licenciée aux 5/6
 
Yessssssss !
Gaudeo very much !
 

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