Zabou the terrible

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Mot-clé - Aliments et boissons

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samedi, août 30 2014

Août Secours Alimentaire : un témoignage parmi d’autres

A la demande d'une des responsables de l'antenne de Colombes, j'ai rédigé un (tout) petit témoignage sur Août Secours Alimentaire, cette formidable association que j'aide quelques heures (trop peu, hélas) chaque année. Je le partage ici : puisse-t-il susciter des vocations de bénévoles et des initiatives du même acabit "parce que la faim ne prend pas de vacances" ! :) 

 

 

 

Il est 16h : des tas de nourriture ont été placés sur les tables et, autour, les uns et les autres commencent à s’affairer mais, dans cette fourmilière-là, on n’oublie jamais de se saluer, avec un grand sourire : car c’est d’humain et d’humanité qu’il s’agit ici. Certains sont derrière les tables et distribuent les produits pour constituer les sacs, tandis que d’autres les portent : il s’agit des colis repas qui seront distribués à partir de 18h à ces familles, à ces personnes seules, démunies, dont Août Secours Alimentaire est la seule ressource au mois d’août.

 

Voilà quelques années que, lors de mes passages en région parisienne au cours des vacances, je viens ici comme bénévole. J’ai toujours été marquée par le fait qu’ici rien n’était hiérarchique tout le monde sert à sa mesure, selon qui il est, selon ses possibilités et ses impossibilités : chacun est important dans la construction de l’édifice et c’est dans cette cohésion que naît un ciment qui tient bon.

 

Un édifice pour moi bâti sur le roc du Christ, dans la diversité des croyances des accueillants comme des accueillis mais j’aime ce petit moment où, avant d’ouvrir la distribution de ces repas, on nous lit une pensée de Sr Rosalie Rendu à qui est confié le projet. Il s’agit d’humains, il s’agit du Christ qui vient à notre rencontre en eux.

 

Souvent, pour ma part, je porte les colis, tâche assez mécanique, mais, toujours, il y a un bonjour avec ces personnes ou, en cas d’incompréhension de nos langues, il y a un échange de sourires. Et ça, ça me semble tout aussi important que la nourriture qui est donnée. Je ne connais pas l’histoire de ces personnes en face de moi mais je sais que, pour la plupart, elles vivent des histoires compliquées, lourdes. Leur tendre juste de la nourriture n’aurait pas de sens si nous ne pouvions, avec elles, partager quelque chose de nos vies. J’aime penser qu’Août Secours Alimentaire, c’est un peu comme une pastorale du sourire parce qu’on y parle, parce qu’on y vit une expérience d’humanité, de vie, profonde, simple et vraie.

 

mardi, mai 21 2013

Concours de légende pour un certain vitrail...


Vitrail vu à Reims ce jour... 

Et vous, vous en pensez quoi ? ;-) 

vendredi, avril 5 2013

On m'aurait menti ?



On m'avait toujours caché jusque là qu'à Pâques, il fallait défaire une crèche... 
(On notera la présence de l'agneau pascal dans les coins)

jeudi, février 14 2013

Entrée en Carême

Ce qui compte, c'est ce que tu mettras à l'intérieur. 


mercredi, août 1 2012

C’était un p’tit bonheur

 

On préparait des sacs qu’il portait.

Je ne le connaissais pas, j’ai regardé son étiquette, j’ai lu : « Bonheur ».

Bonheur ? Quel drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon ?

 

J’ai toujours tendance à me méfier des noms comme ça, un peu bizarres,

Et pourtant, c’est quand même beau de s’appeler « bonheur » !

Je lui ai souri en lui tendant le sac et il m’a aussi répondu d’un large sourire :

Bonheur, ou la tâche de répandre la joie ?

 

Ces autres personnes-là arrivaient,

J’étais émue de la dignité qui accompagnait la misère qu’ils portaient avec eux, qu’ils traînaient lourdement.

J’apportais quelques-uns de ces colis qui allait pouvoir les aider au moins à s’alimenter pour quelques jours.

Bonheur faisait pareil, lui pour les familles : il portait toujours des sacs.

Cela a duré des heures et la fatigue se faisait sentir, en sus du poids des histoires tragiques entendues ici et là, en sus de ce nombre toujours grandissant des « accueillis » ici : Seigneur, que de misère !

 

Bonheur, lui, souriait toujours… ça m'a fait sourire. 

Et, au soir, sourire encore en priant avec le psalmiste, comme naturellement :

« Qui nous fera voir le bonheur ?

Sur nous, Seigneur, que s’illumine Ton visage ! » (ps. 4)

 

mercredi, juin 27 2012

Réunion, ça rime aussi avec communion

 

 

Être jeune catho engagé(e), ça rime souvent avec apprendre à réunionner. Trop souvent d’ailleurs. Quand plusieurs projets se dessinent à l’horizon, les réunions se multiplient, pas toujours très pertinentes ou, parfois, devant régler des problèmes de la grosseur d’une patte de mouche… qu’ils faut pourtant bien régler, certes, mais qui font souvent les regarder voler, ces mouches. Oh, qu’il est beau le plafond !

 

Aujourd’hui, une réunion, comme une autre. Un peu moins de 10 personnes : diversité des régions, des âges, des états de vie… Un long ordre du jour : beaucoup de problèmes, peu de solutions, trop de discussions. La galère.

 

Au cœur de la journée, place où je la goûte toute particulièrement : la messe, concélébrée par les 4 prêtres.

 

Goûter la simplicité, le silence de celle-ci, à 9 dans une lumineuse chapelle.

 

Et ce silence-là, ce si beau silence-là quand le prêtre présidant la célébration tient l’hostie élevée dans ses mains…

Dieu présent. Dieu qui se donne, là, pour nous.

Et puis encore ce silence-là, si naturellement prolongé, d’après la communion.

 

Contempler les regards en sortant de la messe : les trouver plus lumineux ;

voir les gestes et les paroles se déployer dans une plus grande charité ;

 

Recevoir la communion avait augmenté celle existant entre nous :

Parce qu’Il est la source de notre communion.

C’est en Lui que nous sommes frères, que nous nous recevons tels ;

C’est en Lui que nous apprenons à aimer ;

 

Approchons-nous de Lui !

Et puis d’ailleurs, c’est seulement en Lui que nous saurons Le dire, dans ces divers événements que nous préparons pour mieux Le faire connaître…

 

Quel sens tout cela aurait-il sans Lui ?

Il est Celui qui donne sens, qui évite de se perdre dans les multiples détails pratiques ou de s’échouer dans les chamailleries !

Et je crois bien que la messe devrait être inscrite d’office dans le programme d’une journée de réunion !

 

mercredi, mars 9 2011

Bon Carême à tous !


Carême que je vous souhaite de vivre comme des hérons ! 



Entrer en carême, tel un héron... 

C'est à lire (et à vivre) sur sacristains.fr : 

Belle route vers Pâques à chacun, amis lecteurs !

mardi, septembre 28 2010

Au rapport !

 

A mes compagnons d’infortune

 

Il n’aura échappé à aucun de mes lecteurs attentifs que je me lance cette année dans une folle aventure (outre celle de la foi, mais c’est une autre histoire), celle qui a nom agrégation. Agrégation de lettres modernes, cela va de soi. Bien sûr, il faut lire. Et même lire beaucoup. Il y a ces livres, tous ces livres au programme que l’on déguste, dévore ou dont on se délecte en première lecture pour occuper nos vacances qui seraient par trop oisives sans agrégation.

 

Mais, dans la vie d’une agrégative, il y également un autre type de lecture. Celle dont on vous bassine  dès la rentrée (i.e. hier pour ceux qui ne suivent pas) à chaque CM, à chaque TD : « lisez les rapports de jurys mes petits ! Vous y trouverez la Voie ! ». Alors l’agrégatif ouvre le site de son ministère de tutelle (béni soit-il dans les siècles !) et se dit qu’il va lire avec plus d’attention ce qu’il ne faisait jusque là que parcourir : cette méta-littérature créée pour lui, rien que pour lui, juste pour la grandeur de son âme et la noblesse de son coeur parcours.


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mardi, novembre 24 2009

La sacristie en folie !

Attention ce billet est un message du RSS-delicious (Réseau pour la Sauvegarde des Sacristains délicieux)


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jeudi, octobre 8 2009

Car y en a marre… Caramba(r) !

 

Hilarante image

Après une semaine de présentation éprouvante, il faut bien en revenir aux fondamentaux. Dont acte.

 

« Dans une boulangerie.

- Bonjour, je souhaiterais 2 sandwichs jambon-beurre dont un sans beurre.

- Bien sûr, mais lequel ? »

 

Ce moment de légèreté hilarant (au moins !) vous était offert par un bonbon qui colle aux dents et que la fille de dentistes que je suis ne devrait pas consommer.

 

vendredi, mai 8 2009

Annonce fantaisiste

 
Attention.
Je viens de boire un thé conceptuel d'origine écossaise.
Effets secondaires à prévoir : gare !
Ampoule
 

dimanche, avril 5 2009

Picorer du pain dur et boire de l'eau fraîche

 
 

Il faut bien le dire, la distribution des rôles chez les servants d’autel lors de la Semaine Sainte, ça tient un peu du poulailler : ça caquette, ça piaille, ça jacasse, ça glousse, ça bavasse… Ca ne cancane pas mais c’est à se demander, parfois !

Tout est alors histoire de dosage : savoir-faire, connaissance, goût pour, sérieux, répartition saine… En général, un peu de finesse et tout finit bien. Mais il y a un rôle bien particulier que l’on retrouve à certains jours de l’année dont tout le monde se mêle.

Pour l’annoncer, il convient de prendre un ton sérieux. Et même avant, il faut laisser monter le suspens afin de préparer son effet. Appréhension de surface, mais rires, mais envie en profondeur…

Qui… Attention, je dis bien qui…. (prendre un air d'inspiration profonde)

Qui fera porte-bénitier ?

Une légende court de bouche à oreille depuis le fond des âges, transmise d’Ancien à novice : on en ressortirait trempé ! Surtout avec le curé !

Mais il est un plaisir tout particulier à accomplir ce rôle : quelle joie de participer à tremper les autres servants, toujours pris pour « cibles » par des prêtres pleins de malice !

Pff, et dire qu’il paraît que le baptême, c’est se mouiller pour l’éternité…