Zabou the terrible

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Mot-clé - Coups de gueule

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lundi, décembre 5 2011

Mes doux lapins…

 

Quand j’étais animatrice d’aumônerie en lycée, on causait de problèmes super graves, genre t’es stylo plume ou stylo bille ? T’es « fraises tagada » ou plutôt « schtroumpfs ? » Bon, aussi oui, bien sûr, mais en fait, on tâchait surtout de découvrir Dieu à l’œuvre dans nos vies et toujours un peu mieux, Bible ouverte et vies prêtes à s’ouvrir.

 

Pourtant, particulièrement quand on est ado, y a des points qui coincent et qui font qu’ils ont bien souvent du mal à faire rimer ça avec « catho ». Ca vient comme ça, quand on ne s’y attend pas et pourtant avec la même fréquence que les averses en Normandie :

 

« Nan, mais l’Eglise, elle est réac quoi…

Pas du tout adaptée. Elle n’y connaît rien ! »

Avec, en bonus potentiel, un léger soupir de dédain l’accompagnant.

 

Sur ce sujet, à tous les coups l’on gagne quand l’on commence à parler amourettes et puis, d’un coup, amour et sexualité.

 

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mardi, novembre 22 2011

Au pied de la croix

 Quand on fait des études de Lettres, on apprend la distance,

On goûte le nécessaire recul critique pour ajuster, pour peser, pour relire encore puis pour dire.

Délicat exercice auquel on n’a jamais fini de se frotter en disposant du large éventail des outils d’analyse critique : on sait alors la difficulté de poser un mot juste…

Et l’on peine à le poser.

 

Littéraire, je ne mets jamais ma foi de côté quand je lis, quand j’étudie, quand j’écris.

Et cela même quand j’étudie le programme d’agrégation « théâtre et violence », versant tellement dans cette violence, dans cette esthétique du choc qui n’est pas la mienne.

 

Pourtant, je vous l’avoue, j’ai du mal à crier avec les loups.

Question de caractère, question de formation ;

Question de choix, aussi, très certainement.

 

Les récents événements ont finalement peu parlé de théâtre contemporain ou d’art ;

Les récents événements ont surtout si peu parlé de foi…

 

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lundi, octobre 31 2011

Engagez-vous, rengagez-vous !

 

- Ah oui, vous êtes de la famille de Zabou ! Et comment que je la connais ! Elle est très motivée et impliquée.

- Trop impliquée.

 

Propos rapportés, propos pas à discuter parce que venant d’un aîné ? L’histoire fut assortie d’une morale m’expliquant en gros que la messe du dimanche, c’était bien, mais largement suffisant. Ah oui…

 

Ben… ben non.

Je ne peux pas adhérer à cela et, au-delà de cet exemple somme toute ridicule, dérisoire et banal, je repense à tous ces appels lancés à la paroisse en début d’année et qui demeurent bien souvent, trop souvent, sans réponse. Chaque année, cela me peine vraiment.

 

Bien sûr, il ne s’agit pas de stigmatiser ceux qui sont déjà overbookés, ceux qui ont déjà à peine le temps de voir et de vivre avec les leurs – ce qui est la priorité ! –, mais plutôt de pointer une attitude qui, à mon sens, n’est pas très juste.

 

Chrétiens, notre vie de foi ne peut se limiter à la messe du dimanche. Parce que la Foi, c’est avant tout un don, une folle histoire d’amour et que l’amour n’a pas de mesure.

 

Bien sûr aussi, aller à la messe le dimanche demande une réelle fidélité, un premier engagement… mais qu’est ma Foi si elle ne cherche pas à rejaillir sur toute ma vie ? Si elle ne s’engage pas quel que soit cet engagement, qui peut être celui si invisible mais si essentiel de la prière –, quelle est-elle ? Comment saurait-elle porter du fruit ?

 

Il ne s’agit pas de distribuer ici des bons et des mauvais points entre de bons et de mauvais chrétiens : ce serait ridicule, même tout à fait nul. Il s’agit de voir, de chercher comment vous, comment toi, comment nous, comment moi on peut servir le Christ.

 

Alors, on ne cherche pas avant tout à calculer en termes de stratégie, en « heures prises de disponibilité », à se dire « pas assez », « assez » ou « trop » impliqué, on cherche à savoir comment incarner au mieux notre Foi, selon les dons qui nous sont donnés et les services qui, ici ou là, nous sont demandés.

 

Et, toujours, l’on prie au moment de s’engager. Toujours.

 

Car l’engagement n’équivaut pas à l’activisme : c’en est même le contraire ! Quand bien même certains engagements demandent le sacrifice d’une bonne partie de son temps libre… Et c’est la raison pour laquelle il faut discerner, et y revenir souvent, pour toujours mieux s’ajuster : en priant, en demandant conseil aussi.

 

S’engager, se réengager…

Ce n’est pas chercher la gloriole, ce n’est pas faire des actions spécialement éclatantes : tout acte fait avec amour valant autant aux yeux du Seigneur.

Ce n’est pas non plus juste « s’impliquer » dans telle ou telle action pour s’impliquer.  

S’engager, c’est chercher à vivre sa Foi, de son mieux.

 

Je suis une des pierres de cette Eglise à laquelle j’appartiens.

Sans moi, l’édifice d’ensemble tient bon mais sans moi, il y a un trou, tout petit certes, mais un trou réel dans l’Eglise.

Et avec le froid hivernal qui arrive et les grandes tempêtes qui nous secouent périodiquement, c’est mieux qu’il n’y ait pas de trous, mais que tout tienne et se tienne ensemble, non ?

 

samedi, octobre 22 2011

Click and go…

Chers lecteurs, si vous lisez tout ce passage sans froncer le sourcil, si vous lisez chaque mot malgré l’intense inconfort de lecture qui est le vôtre présentement et malgré la longueur de ce texte inintéressant, si vous ne râlez pas pour l’absence flagrante de mise en page, de mises en gras, de signes diacritiques quelconques – à l’exception des virgules parce que, quand même, faut pas délirer –, de smileys enjoués et autres liens hypertextes ponctuant habituellement nos pages web de leurs coloris et soulignements engageant à cliquer un peu partout, c’est que vous êtes un lecteur, un vrai, un courageux ce dont je vous remercie grandement. Bref…


Vous m’avez suivie jusque là, sans sauter aucun mot ? BRAVO !

 

Mon propos est en réalité réaction à cet article fort intéressant paru il y a quelques jours sur le site de la CEF : « comment les internautes lisent-ils ? ». Celui-ci montre, ce que je veux bien croire, que nous autres internautes avons tendance à lire la zone sise en haut à gauche d’un article et peu ou prou le reste. Et avons, de plus, une fâcheuse tendance à la « lecture zapping ».

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dimanche, septembre 25 2011

De la chasteté sur Fesses-book

  

Non, désolée, ici, il ne s’agira pas de parler de fesses, de sexe ou d’autres histoires sises sous la ceinture. Il ne s’agira pas non plus de parler de continence sexuelle.

 

Encore moins in parce qu’encore moins croustillant[1], il va simplement s’agir de parler ici de chasteté. De chasteté comme vertu pour chaque homme, valable quel que soit notre état de vie, de ce conseil évangélique que chacun est invité à vivre comme recherche de justesse dans sa relation à l’autre.

 

« La vertu de chasteté ne se borne pas à éviter les fautes indiquées : elle a aussi des exigences positives et plus hautes. C’est une vertu qui marque toute la personnalité dans son comportement tant intérieur qu’extérieur. » Persona humana (1975), §11.

 


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samedi, juin 11 2011

Histoire de biaiser le débat : fais pas genre !

 

J’ai hésité à publier ce billet car on trouve déjà énormément de textes sur le oueb, bien plus documentés que celui-ci. Des billets (presque) unanimes côté catholiques contre cette fameuse nouvelle : la théorie dite du gender sera enseignée en SVT dans les classes de 1ère à la rentrée prochaine.

 

La polémique n’est pas mon fort mais je dois avouer que cette nouvelle m’a quelque peu hérissé le poil à moi aussi, ce qui me pousse à écrire ce billet sans prétention. Oh, que l’on ait des opinions différentes des miennes, je l’admets, ô combien ! J’aime même bien que l’on ne soit pas d’accord avec moi : cela provoque des débats qui souvent, me forcent à songer à des facettes inaperçues d’une question et m’aident à affiner mes idées, à moi, jeune catholique, cherchant avant tout Celui qui est la Vérité.

 

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mardi, mars 22 2011

Croix de nos frères

La souffrance d’un autre,

Ecrire, Dire, Parler,

J’ose à peine,

J’ai peur de l’impudicité.

 

Oscillation entre un devoir dire et la crainte de l’impudeur :

Mes mots me semblent soudain trop grands ou trop petits,

Insipides et manquants de justesse.

 

Pendant ce Carême, j’ai l’impression qu’elle vient de partout, la souffrance ;

Omniprésente comme je l’écrivais il y a quelques jours :

Au lointain des grandes catastrophes,

Au médian des intentions confiées,

Au proche de nos amis souffrants.  

Tellement de souffrance.

 

Et je ne sais que faire, ni comment…

 

Je ne saurais écrire.

Je ne saurais même aider : trop compliqué.

Je me contente d’être là, pas trop loin,

Je prie, discrètement, mais dès que j’ai un instant. 

Je tente de faire rire, d’amuser,

Je transmets les nouvelles des uns aux autres,

Et réciproquement : pas plus. Rien de plus.

 

Je n’ai que ma pauvre prière, je n’ai que mon amour impuissant face à la souffrance.

Armes ô combien indigentes…

Je les donne comme je peux, mais parfois – et encore plus quand c’est un proche, je l’admets – les larmes un peu aux yeux.


vendredi, janvier 14 2011

Ce n'est pas péché que le porter

Même à côté d'une pomme ! 

Et vous, avez-vous le vôtre ? 

Sinon, c'est par ici !!! 

jeudi, décembre 23 2010

Aussi proche qu'est l'Occident de l'Orient ?

Ce sont les vacances alors je "m'informe" plus que d'habitude et il m'arrive même d'allumer la télé pour regarder le fameux "J.T." (fait rare !). Et alors ? Alors l'on parle de la neige qui nous bloque, de la neige qui gêne les départs en vacances... C'est le rôle des actualités de nous dire cela mais j'ai un peu le coeur triste : qu'en est-il de nos frères chrétiens d'Orient et de leurs conditions dramatiques de vie à quelques jours de cette immense fête qu'est Noël pour nous chrétiens ? 

Je ne peux pas dire grand chose car je ne saurais que trop mal le faire mais une certitude m'habite : IL NE FAUT PAS LES OUBLIER ! A nous qui avons la chance de célébrer Noël dans de bonnes conditions (malgré la neige), pourrions-nous oublier ceux qui risquent leur vie pour fêter, simplement, un Dieu si pauvre mais si aimant qu'il se fait Enfant ? 

Je vous indique ici un lien vers un blogue consacré à cette question des Eglises d'Orient, proposant une bonne revue de presse pour suivre leur actualité : blogue églises d'Orient. L'AED (Aide à l'Eglise en détresse) vous propose quant à elle plusieurs manières de les soutenir (cliquez sur leur logo ) : 

Enfin mon évêque, Mgr Gérard Daucourt, propose une initiative toute simple dans son message de Noël, initiative que je retranscris ici tant elle demande peu de moyens, si ce n'est un petit signe et un peu de notre coeur dans la prière :

 

En ce qui concerne les chrétiens d'Irak et du Moyen-Orient, je propose que nous leur manifestions publiquement notre soutien par un petit signe permanent. Il s'agit d'un autocollant à apposer sur les voitures ou en d'autres endroits. Il portera l'inscription : LIBERTÉ ET JUSTICE POUR LES CHRETIENS DU MOYEN-ORIENT ! JE LES SOUTIENS. Cet autocollant est disponible dans les paroisses et à l'évêché.

 

Au Moyen-Orient, les chrétiens ont peu de possibilité d'avoir des signes chrétiens visibles (à part leurs églises). Beaucoup cependant suspendent une petite croix (comme celle d'un chapelet) au rétroviseur de leur voiture. Je propose aussi que nous fassions de même par solidarité et pour nous rappeler de prier pour eux et pour les chrétiens persécutés.

 

 

+ Gérard Daucourt

    Evêque de Nanterre

vendredi, avril 23 2010

Responsable

Etre responsable de groupe. D’aucuns voient ça comme un titre honorifique ; les mieux informés savent en quoi cela consiste réellement : un service, comme un autre… plutôt même un peu plus lourd.  

 

Comme responsable, j’apprends vite les petites et grandes histoires des uns et des autres, ignorées le plus souvent de la foule. Il me faut garder la discrétion, et tenter d’agir en conséquence, sous la forme la plus adéquate, la plus juste.

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vendredi, avril 16 2010

Bien s'aimer


            Ce soir, je ne sais trop pourquoi, j’ai eu envie d’ouvrir un vieux bouquin ; un vieux livre qui ne se trouve jamais bien loin de ma table de nuit parce qu’il accompagna un moment de ma vie, et d’y relire ce que le p. Varillon racontait sur l’Église. Envie incongrue s’il en est, non ?

 

L’Église n’est pas une institution qui va régir de l’extérieur la vie des chrétiens, comme une organisation qui a ses règles, ses lois, son programme auxquels il s’agirait de souscrire avant d’entrer. L’Église est ce qui nous transmet la vie divine, ce qui nous la communique aussi bien que ce qui la règle. Notre vie a besoin d’être à la fois animée, dynamisée et réglée. S’il n’y a pas de règles, le dynamisme pur risque de conduire aux pires aberrations. À l’inverse, là où il n’y a que règles, lois, disciplines, sans aucune vie, aucun élan, c’est du pur juridisme qui ne répond à aucun de nos besoins profonds. L’essentiel, c’est la vie, c’est la source. Or la source est le Christ. […]

 

            L’amour seul unit et unifie. Il faut toujours commencer par la justice, car l’amour est chimérique s’il ne s’épanouit pas sur le fondement de la justice. Mais la justice peut maintenir séparés ; il y aura respect mutuel mais il n’y aura pas communication ou communion réciproque. Il n’y a pas de communauté authentique si le ciment n’en est pas l’amour.

 

François Varillon, s.j. Joie de croire, joie de vivre

 

jeudi, avril 1 2010

Ne pas se taire

 

C’était il y a désormais quelques semaines.

 

Je me souviens être entrée dans son bureau pour un amical salut, de passage dans le coin, et ce que je vis me troubla : il fulminait. Oh, pas qu’un peu mais l’on aurait presque cru la caricature des cartoons, vous savez tout rouge avec la fumée qui sort par-dessus la tête.

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dimanche, janvier 3 2010

Tibère-ville




L’Epiphanie, c’est le surgissement d’une présence dans nos vies, c’est une manifestation soudaine qui vient illuminer notre existence. J’aime cette fête qui me dit à moi, jeune chercheuse, que je me dois d’être toujours disponible, tendue vers les signes, petits et grands, qui viennent manifester au creux de ma vie une présence divine.

 

C’est aussi ce jour que se développe cette année une polémique dans l’un de mes diocèses de villégiature, un petit diocèse sympathique de l’ouest. Une histoire somme toute assez banale, assez humaine, de bras de fer entre un curé et son évêque. Le problème est que le tout-internet-catholique s’en empare, pour l’ériger en fer de lance d’une n-ième bataille entre tradis et progressistes, entre esprit de conquête et de reconquête de part et d’autre. Les uns râlent sans fin contre leur évêque, les autres veulent mettre à pied un curé désobéissant : cool.


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jeudi, novembre 19 2009

C'est reparti obstinément pour un tour de ronde !

Hier soir, grâce au lien Facebook d’un ami, je tombe là-dessus :

http://www.fabula.org/actualites/article34288.php Très très intéressant (vous allez me dire en même temps, c’est normal, c’est sur Fabula : c’est vrai).

 

Je n’ai pas envie de faire de la politique à deux sous mais je sens qu’on va encore faire passer dans les médias cette histoire comme une sale révolte de gauchos, de profs et d’étudiants feignasses qui n’ont pas envie de travailler et qui feraient mieux de travailler plutôt que de réfléchir. Parce que c’est là que le bât blesse : réfléchir, un truc qui n’est pas toujours très in.

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lundi, novembre 16 2009

Dernier soir sur terre

             Un autre dimanche soir. Il est tard. Les honnêtes gens dorment paisiblement, tandis que certains veillent, achevant leur tâche dans le silence apaisant de la fin de soirée. Tout à coup, au loin, les sirènes. Une, puis deux, puis trois, faisant sonner vers le ciel leurs lugubres élancements. Au loin… puis plus si loin… là ? Au coin de ma rue ?  

 

Elles passent devant chez moi, dans cette petite rue si tranquille, et s’arrêtent à l’autre bout. Elles résonnent, véhicules à l’arrêt, encore plus sinistrement. Soudain, un hurlement déchire l’atmosphère, empli d’un désespoir que je perçois à cette distance. Puis, plus rien. Plus rien, si ce ne sont elles, encore, toujours. Enfin le silence, avant que les moteurs ne fassent vrombir l’atmosphère à nouveau. Le bruit s’éloigne, plus rien.

 

            Le lendemain, j’apprendrai qu’un homme, un voisin, s’est donné la mort à quelques pas de chez moi, devant sa femme. Il venait de perdre son emploi et n’a pas supporté cela : personne dans notre rue, si petite, où tout le monde se connaît, ne le savait.

 

            Une rue tranquille, ordinaire… Et une histoire si… classique, ordinaire ? Je n’ai pas à dire grand-chose, je ne sais même pas s’il faut en parler car comment en parler avec justesse ? Mais un homme s’est donné la mort et j’en suis profondément troublée. Est-ce si ordinaire ? Choisir la mort, pour arrêter le désespoir de nos misères humaines, choisir la mort, pour arrêter le tourbillon de nos vies étriquées qui nous emporte parfois si loin de ce qui nous est essentiel, choisir de quitter la vie, cette vie que j’aime… Puis-je m’y habituer ?

 

            Un suicide sonne un constat d’échec d’une vie et même de la vie tout court : il coupe de leur source plusieurs existences, souffrantes. Et, souvent, personne n’y peut rien : terrible impuissance, terrible colère.

 

Impuissante, moi aussi, je n’y vois qu’une piqûre de rappel pour toujours témoigner de cette folle espérance qui est en moi, au quotidien, même dans les rues les plus tranquilles. Témoin, au plus proche de chez moi car personne ne sait ce qui s’y trame vraiment. Ouverture de mes yeux, dans la confiance, ouverture de mon cœur au maximum… Tenter d’ajouter, par ma vie, une goutte de cette paix qui manque tant, même – et peut-être surtout – dans ces coins des Hauts-de-Seine que l’on croit sans problèmes, si "tranquilles".

 

dimanche, octobre 25 2009

Peaux d’vaches ?

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« L’Église, elle est vachement riche ! »

 

Grief souvent, si souvent, entendu d’une Église qui ne vivrait pas ce qu’elle proclame. Qui annoncerait un Messie de pauvreté là où elle ne ferait que prospérer sur le dos de fidèles vaches-à-lait. « Meuh » disent les chœurs de l’extérieur, beuglant en chœur, proches d’une ruade si inutile pour ébranler plus une vieille dame déjà bien remuée.

 

Meuh donc ? Meuh non surtout.

Je le savais mais, ces deux derniers jours, j’ai pu le voir, j’ai pu le vivre et il me faut donc l’écrire.

 

Passant 2 jours à la maison de la CEF (i.e. la grande organisation qui gère toute l’Église de France dans à peu près tous les domaines), bel immeuble, pratique, mais pas extravaguant non plus, j’ai réunionné avec  quelques autres ruminants aussi calmes que moi. Notre rumination à nous est faite à base de Parole de Dieu : c’est de suite plus calme[1] dans la panse (parfois moins doux que de s’énerver pour rien, il est vrai).

 

Bref. On préparait quelque chose pour des p’tits jeunes : un rasso national à Paris pour plusieurs centaines de robes blanches venues de toute la France, dont vous entendrez certainement parler sur ce blogue de temps à autre. C’est plein de travail mais c’est super, non ? Eh bien, pour une manifestation comme celle-ci, qui sera si importante, au sein de l’Église même et concernant des jeunes à son service, il n’y a possibilité d’aucune aide financière au niveau national.

 

Aucune, vous avez bien lu. Et notre budget doit être équilibré. Deux heures passées à retourner le problème dans tous les sens pourtant, sans faire tomber le moindre centime de la besace. Rien. Aucune aide financière, aucune aide matérielle ou humaine supplémentaire…. Rien. Et l’on me parle après de la richesse de l’Église avec ironie ?

 

Assez désespérant, je dois dire.

 

Cependant, en levant les yeux, j’ai vu ces dix regards… J’ai vu ces dix paires de bras aux manches qui ne demandent qu’à être retroussées… J’ai vu ces dix personnes motivées pour organiser.

 

Et J’ai compris à cet instant qu’elle était là, la richesse de l’Église.

Et pas planquée en plus, cette vache de richesse, même s’il reste une vague histoire d’étable là-dedans… !  

 



[1] ‘tention, j’ai pas dit que la Parole de Dieu, c’était d’la bonne ! Quoique…

vendredi, octobre 16 2009

Le Sel de la Parole



Il a une voix qui résonne, une parole salée, érodée et vivifiée tout à la fois par les multiples années auprès de ce peuple auquel il s’est senti envoyé : ceux de la rue, les petits, les loubards.


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vendredi, septembre 25 2009

Qui jettera la pierre ?

croix soleil levant

                J’en ai marre de ces pseudo-débats sur le rôle de la femme… surtout en liturgie. Où les tensions théoriques sont plus présentes que l’expérience, que le vécu. Alors, puisque quelqu’un en plaisantant sur le questionnant billet « où sont les femmes ? » des sacristains en faisait la remarque : « pourquoi pas un prochain billet sur la liturgie écrit par une femme ? », je le fais, de façon un peu lointaine, et chez moi encore.  Parce que c’est brûlant comme le montrent les commentaires du pourtant beau billet du P. Emmanuel Pic, je parle, et pas dans une optique de combat mais dans celle d’un témoignage : celui d’une « fille servante d’autel ».


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lundi, septembre 21 2009

Brève brève


Et voilà, la loose dans un cyber du quartier. Ploum, ploum.

J'ai bataillé une matinée contre les bureaux fermés, contre ceux qui fermeront-dans-10-minutes-alors-non-on-peut-pas-vous-accueillir, contre ceux qui ouvriront-demain-peut-être, contre les portes-de-bureaux-réelles-ou-humaines à qui j'ai osé sourire : ouh, malédiction, que n'as-tu osé faire là, jeune Zabou ! Une réussite pour plusieurs échecs : j'attends le round de l'après-midi désormais qui devrait être musclé, avant celui de demain matin pour lequel il me faudra être en forme. Être sorbonnard, c'est boxer tout son mois de septembre.

Bon, pour être honnête... j'ai causé de Compostelle avec une prof rencontrée, j'ai rigolé (un peu jaune) avec des petits camarades croisés. Et là, j'attends avec mon café, tranquille, la vue sur le Panthéon.

En fait, y a pire quand même !

samedi, juin 6 2009

Lalala !!!

 
J'ai conclu !!!!!
Sourire
 

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